jeudi 24 juillet 2008

Paresse



L'été berce de tendresse 
L'atmosphère feutrée
 D'un matin qui s'éveille 
Douceur de l'air 
Accompagnée d'un vent de paresse 
 Je me laisse inonder 
Par cette ouate silencieuse 
Offerte par la terre en éveil 
 Au loin la mer déroule à l'infini
 Des vagues de caresses 
Sur l'océan qui gémit
 À peine voilé 
D'une lumière blanche et glacée 
 Je me dissouts totalement
 Dans cette beauté 
Qui s'offre indécente
 Au monde empressé 
Cicatrise mes peines et mes rancœurs 
 La confiance s'impose 
Dans l'aube qui s'épanouit 
À l'ombre des nuages


©



 Théa Casamance 2006




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