L'été berce de tendresse
L'atmosphère feutrée
D'un matin qui s'éveille
Douceur de l'air
Accompagnée d'un vent de paresse
Je me laisse inonder
Par cette ouate silencieuse
Offerte par la terre en éveil
Au loin la mer déroule à l'infini
Des vagues de caresses
Sur l'océan qui gémit
À peine voilé
D'une lumière blanche et glacée
Je me dissouts totalement
Dans cette beauté
Qui s'offre indécente
Au monde empressé
Cicatrise mes peines et mes rancœurs
La confiance s'impose
Dans l'aube qui s'épanouit
À l'ombre des nuages
©
Théa Casamance 2006
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