dimanche 31 mai 2020

Du rêve à partager



Bonneval Dominique

Lumineuses et offertes
Elles sont belles vos fleurs
Vos montagnes  cachent des trésors
Chaque jour je découvre
Chaque jour je cueille
Mon panier toujours plein
Je retourne et cueille encore
Et dans ma tête
Plus qu’un champ de fleurs
C’est du bonheur
De l’amitié
Du rêve à partager
Hiver comme été
Sur les sommets coiffés
De leurs jolis bonnets
De grâce et d’or
Le soir à  la nuit tombée
Le village paisible s’endort
Pendant que la lumière danse et festoie
Dans une brassée de joie

©

Théa Casamance

26 mai 2020 – les blés d'or
Bonneval - Dominique







jeudi 21 mai 2020

Délires suspendus







Mes yeux sont des rivières
Mes lèvres brûlent
Mon cœur explose

Je le dirai aux oiseaux
Aux étoiles qui me font signent
J’inventerai des sourires
Des rires et des joies
Pour couvrir ton corps
Quand tu ne peux dormir
Je veillerai dans  l’ombre
Pour que rien de fâcheux
Ne t’arrivent
Garderai la lampe allumée
Et juste si tu veux
Je serai ton veilleur
Ton gardien l'allumeur
De réverbères
Pour que la nuit te garde en paix

Je le dirai au passant
Au poète
Au joueur de lyre
au monde entier
Pour qu’il sache bien
Ce que la poésie veut dire
Quand les mots qui m’arrivent
Attisent mes délires


©


Théa

Les blés d’or 20 mai 2020
Partage – couplet lyrique Bônois





mardi 19 mai 2020

Que du bonheur



Photo Jean Adrien Morandeau


L'arbre a poussé
Sans se soucier
Il a grandi
La lumière il a cherché
Jamais les yeux 
Ne les a baissés
Il a pris sa place
Doucement
A chaque printemps
Un peu plus grand
Au milieu du jardin
Petit
Il s'est épanoui
Trésor de la rue
Joie du promeneur
vraiment
Nous sommes ravis



©

Théa Casamance
Art et poésie





mercredi 6 mai 2020

Sublime invitation






Juste quelques secondes fuyantes
Que le temps trop pressé
N’aurait pu retenir
La main sur la bouche
Un peu comme une enfant
Elle se faufile attentive 
Parcourt le long manuscrit
Le silence batifole entre les lignes
Bellement épanouies
Ses joues s’abreuvent de perles de rosée
Le jour va se  lever

Poète ton cœur ouvrage encore
Tard dans la nuit
Où s’épanouissent les mots
Fruits du silence et de la solitude
Ils m’arrivent aimablement
Chassent mes trépignantes inquiétudes
Qui rodent attisent la blessure
Et s’enfuient dans la nuit

Cueillons  la beauté des choses
Cette légèreté ineffable
Retenue de liberté
Au gout de mer obligée
L’aube viendra sans nul doute
Nous porter cette invitation sublime
D'un voyage sans gare 
Au destin fabuleux
Bouffée d’air audacieuse
Hors de la solitude du monde

©


Théa Casamance
6 mai 2020
« La solitude du monde » Bônois