mardi 30 octobre 2018

La joie de la rencontre






Les mots sont inutiles
Ils ne servent qu’à soulager nos maux
A crier plus fort que la souffrance
Quand elle nous vrille le corps
Seul le silence nous accompagne

Au fond  des forêts profondes
La lumière  filtre entre les branches
Surprend l’ombre des arbres  au crépuscule
Nous invite à la rencontre
A la croisée des chemins

Mon cœur et mon esprit
Savent bien la beauté
Elle est la source où je m’abreuve
Elle réconforte et ne déçoit pas
Nul besoin de chercher il suffit de regarder

Je veille chaque nuit près du feu éteint
Qui grelotte dans ma tête
 Consume mes idées jusqu’à l’épuisement
Et continue de jouer avec l’encre
Et la page blanche

Seule m’importe la paix
Laissée par l'éclatante lumière
Au carrefour des sentiers où je patiente
Certaine de t’apercevoir 
Et la joie de la rencontre

©

Théa Casamance
Ailleurs 28 octobre 2018
« Un rayon de soleil vaut tous les livres du monde »
 Christian BOBIN 




samedi 27 octobre 2018

La beauté







Un ciel encore bleu

Des couleurs orangées ombrées de gris

Palette du peintre dans le crépuscule radieux

Beauté               chimérique

Les mots sont inutiles

Seule la beauté

La beauté absolue

Oubli de la souffrance

Réconfort

Aucune trahison

Juste une explosion

De joie                  de paix

Véritable état de grâce

Le spectacle est prodigieux

Je n’ai plus qu’un rêve

Qu’une source 

La Beauté


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Théa Casamance
Ailleurs 26 octobre 2018 

"La beauté est dans les yeux de celui qui regardent " Oscar Wilde









Billet poétique - Nuages migrateurs






Crépuscule rêveur

Cotonnement  de nuages migrateurs

Invitation au voyage

Ici ou ailleurs

Loin d’un réalisme tueur

Loin des yeux près du cœur

Embarquement immédiat pour le rêve

Le mien en tous cas



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Théa Casamance
Ailleurs 1er septembre 2018 






mercredi 17 octobre 2018

Juste écouter









Ne plus attendre qu’une main vous retienne
Ne plus espérer que la vie vous  entraine
Jeter au loin ce qui vous reste d’envie
On est parfois si triste qu’on voudrait en finir

Est-ce renoncer que d’écouter la nuit
Le silence souvent murmure à l’oreille
Des mots si violents sans nul autre pareil
Est-ce pêcher que de le reconnaitre

Parfois pourtant  il vous parle en ami
Vous dis des mots doux qui vous retiennent
 Juste écouter le vent entre les branches
L’oiseau de nuit quitter son nid dans un cri

Prendre le temps avant de s’endormir
D’ouvrir en grand  les fenêtres du cœur
Laisser la lumière chaude vous envahir
La paix doucement viendra vous accueillir


©


Théa Casamance
Ailleurs 15 octobre 2018



dimanche 14 octobre 2018

Clair de terre








Sur la dune blonde le soleil dépose
Ses capteurs incandescents
Les oiseaux caracolent en désordre
Dans l'intervalle compatible

Une autre vision du monde
Se déploie sous mes yeux
Évocation aux limites insoupçonnée
Ailleurs inéluctable sans doute

La pensée s’envole
Aime à transformer les images
Que flouent légèrement l’horizon
Ébloui d’azur où je me perds

La terre m’abreuve de son silence
Les idées flottent sans pouvoir pénétrer
L’insoutenable génome des Infinis
Qui nourrit des envies pérennes

Dans le dépaysement total
Le clic du jour qui se lève
Dissout mes peurs éveille en douceur
Le rêve merveilleux où je m’infiltre


©


Théa Casamance
Ailleurs 15 octobre 2018




jeudi 11 octobre 2018

J'hésite souvent



photo Dom de Nantes



Il n’appartient qu’à vous
De me dire s'il faut faire un pas
 Ou reculer de deux
S’il faut pleurer ou rire un peu
J’hésite souvent entre mélancolie
Et joie de vivre
Toujours je penche pour la vie

J’entends dans le crépuscule
Qui dévore la terre
Entre lumière et obscurité
Une petite voix qui m’appelle
Un peu comme une vie quelque part
Une étoile brille de tous ses feux

Je respire hésite encore
Je sais qu’il faut choisir la lumière
Je sais qu’il faut que l’amour soit sincère
Dans la nuit qui resplendit
Tu m’appelles je revis
Et maudis ma mélancolie

La nuit entre mes rêves
La lumière se faufile
Exprime avec beaucoup de douceur
 L’amour qu’il y a entre nous
Et celui qu’il y a entre tous
Ce soir ton oreille contre mon cœur
J’oublie très vite mes peurs


©


Théa Casamance
Ailleurs 10 octobre 2018