mardi 28 octobre 2008

Des mots en voyage



La nuit s’est enroulée à mes pieds
Les rêves calfeutrés
Sous le regard discret des étoiles
Et je me demande bien
Pourquoi je m’interroge encore
Sur les couleurs de l’aube
Et le souffle du vent
Qui court comme un fou sur la plage
Puisque ce sont les effluves du thym
Et de la menthe sauvage
Qui caressent mon visage
Alors que je m’endors épuisée
Dans les contreforts du jours
La main posée sur ta joue

Il suffit à mon cœur si peu de chose
Pour qu’il se réchauffe un peu
Juste quelques mots en voyage
Qui se pose incidemment sur le gris de la vie
Et me laisse en oubli...

Ces quelques lignes sur la page

-
Théa
29 octobre 2008

vendredi 24 octobre 2008

Ces mots de lumière



Je me glisse dans votre souffle
me suspend à l'enchantement des mots
Qui se posent sur moi
Me parlent à l'oreille de chemins parcourus
De rêves impromptus
Dans l'éclat de la vie
Et des solitudes

J'écoute dans l'entrebâillement de votre cœur
Vos paroles limpides
Aubades éternelles pour un cœur de cristal
Vibrant sous d'impossibles égards

Les nuits s'ensorcellent à la pointe du jour
Où l'envie se dérobe sur des courbes pleines
Voyageuses solitaires
Les caresses s'affolent
Sous des mains de velours

Quand reviendrez vous me porter
Cette offrande mon ami
Ces mots de lumière
Qui me parlent de vous
Me donne des ailes à devenir fou
Et me font croire que la terre...

Est faite pour nous

-
Théa
22 octobre 2008

lundi 20 octobre 2008

Le plus beau de mes rêves


Là dans l'instant de vos mots
 À me couper le souffle 
S'engendrent des désordres inéluctables 
Qui me couvrent d'insolents regards 
Les déserts s'entrevoient pensifs 
Dans l'impossible renversement des choses
 
 Je vous devine 
Aux abords de la tendresse 
Sous d'inavouables draps de délices 
Et je me demande pourquoi mon cœur se retient 
 
Je vous aime au-delà des mots 
Au-delà des peines 
Au delà de l'insupportable désir 
Qui me conduit dans des lits sans voix 

 Je vous porte dans l'indéfinissable 
Espace de mes jardins qui s'épanouissent
Sous des ciels inexploités 
Et je vous garde dans le secret de mes rivières 
Sur les berges du fleuve où je vis 
Une place si près du cœur 
Que seuls les rêves peuvent s'approcher 

 Je vous raconterai encore mes voyages 
Encore mes soupirs 
Les courbes des plaines qui obsèdent mes pensées 
Autour de chimériques paysages 
Ouvrant sur des vallées 
Aux sources exubérantes 

 Vous êtes le plus beau de mes rêves 
Le plus merveilleux de mes espoirs 
Je vous offre mes déserts 
pour que le silence fleurisse 
A l'ombre de vos pensées
 Dans l'éternité d'une une rose des vents 



 - Théa 7 octobre 2008



dimanche 19 octobre 2008

Comme une fleur ouverte



Ces mots sur la page
Comme autant de traces laissées sur le sable
Par des pas invisibles

Ces mots de passage qui m’effleurent en silence
Comme vos doigts dessinant mon visage
Sans d’autres images
Que la nuit qui s’endort à mes pieds
Me portent vos baisers

Je n’irai pas ce soir sur les sentiers de vie
Où tu m’entraînes à la folie
Sur des routes d’envies
Aux portes de la joie

Je n'irai pas au creux des nuages
M’endormir contre toi
Ta main sur mon ventre
Ton souffle dans mon cou
me regardant étonné te fermer les yeux
Avec un rêve pour deux

Assise sur les marches de la plus haute tour
J’irai cueillir les étoiles en plein jour
Impatiente - Je compterai les voyages
Jusqu’à votre retour
Interrogeant le vent qui court sur la plage
À qui je ferai les yeux doux

Ces mots laissés là sur la page
Comme une fleur ouverte à de tendres regards
Dans le plus grand secret...

Me parlent de vous

-
Théa
17 octobre 2008

samedi 18 octobre 2008

J'empourpre mes rêves



Un matin triste où le jour va se lever
Retourner se glisser
Dans la chaleur du lit défait
Quel intéressement pour cette vie
Quel désœuvrement aujourd'hui
Si peu de chose me ferait vivre
Si peu de chose me fait mourir

La vie étanche m'engloutie
Derrière cette barrière de fleurs
Emparfumées d'été
Le vide m'apprivoise en secret
Les matins qui naissent insolents
Me transpercent de lames avisées

J'attends que la douceur de l'air s'installe
Caresse ma douleur
Calme mon cœur

Construire des murs de glace
Édifier des forteresses imprenables
S'enfermer à mille tours
Repousser violemment les sentiments trop tendres
Pour mon âme fragile
Ma vie de cailloux

Personne n'invente le souffle de l'oiseau
Il s'envole c'est tout
La rivière brasse des millions de diamants
La terre s'envoile doucement
Le temps enlace les étoiles

J'empourpre mes rêves
J'anoblis mes peurs

-
Théa
2005

Ces mots si beaux



Ces mots si beaux
Posés comme une rose rouge encore humide
Sur des draps de velours

Ces mots si doux que me parlent à l'oreille
Je les répète chaque nuit
Dans mon sommeil alanguie
Quand s'agitent malgré moi les affres du désir

Je voudrais les emporter
Aussi loin que les nuages
Qui poussent les oiseaux dans ces pays si beaux
Je voudrais en secret les ranger bien sages
Pour qu'ils s'épanouissent en été
Sur le sable très chaud

J'aborde ces rivages où les folies se mêlent
A des gouts de voyages
De rêves insensés
D'impossibles naufrages
Les parfums qui m'effleurent
Prennent leur source le long de ces plages
Où je sais que vous rêvez...

En brassées de mots

-
Théa
3 octobre 2008

J'ai écrit ton nom


À la croisée des chemins 
Mon esprit s'égare 
Dans de complexes sentiments
 D'inévitables chevauchements 
 Les ombres de l'autre côté du fleuve 
Se croisent dans l'ignorance 

Et je reste là 
Sur le bord solitaire 
Abandonnée de moi-même 
Dans le silence des autres 

 L'océan déroule sur la grève 
Une sourde colère 
 Le vacarme des mouettes m'indiffère 
L'âme tourmentée 
De questionnements incultes 
 Je lève sur l'horizon en feu
Le regard qui sied à celui qui espère
 Laisse les fenêtres ouvertes 
Et me replie à l'ombre de mes rêves 
Sur des sentiers familiers 
Aux portes de l'oubli 

 Dans la douceur de miel du crépuscule 
L'océan se pare 
D'un miroitement de lumière 
Je dépose alors mes rêves 
Au milieu des coquillages 
En regardant les vagues alanguies 
Caresser inlassablement le sable 
Sur lequel d'une main prudente
 J'ai écrit ton nom 


©



  Théa Casamance
11 octobre 2008



Un si bel orage



Je me suis endormie
Fatiguée sur vos pieds
La tête contre un rayon de lune
Rêvant de voyages sur des courbes inconnues
Un vent de folie souffle sur mon âme
Je n'ai eu de repos que dans l'aube venue

La nuit nos bavardages étoilés
Ne cesse d'inventer de volcaniques ébats
Qui me laissent livide
Blême d'insomnies
Mes mains brulent d'impatience
D'anoblir ce corps qui se consume en silence

La fenêtre entr'ouverte
L'océan me renvoie les fougues violentes
Qu'il sied aux amants dans les nuits de tempête
La gorge nouée l'esprit affolé
J'ai hurlé de rage
Que l'absence retienne les foudres...

Un si bel orage

-
Théa
5 octobre 2008

vendredi 17 octobre 2008

Plus loin que mes doutes



Les mots qui m'abordent
Ne sont plus les mêmes
J'oscille sans retenue dans votre musique
Et plagie votre rythme

Les vers que je récite sont les vôtres
Comme je fais parfois
Avec les plus grands poètes
Vibrant avec eux comme une mandoline

Je lutte contre un tourbillon
Qui m'entraîne me dépasse
Le fleuve en crue me brasse
Je me laisse aller aux bruits de votre âme
Où je vague avec délice
Un mystère s'habille de miraculeuses couleurs
Ma solitude se peuple
Ma tristesse se replie

Oserais je enfin
Quand l'incertitude de mon chemin
M'incite à la prudence
La folie m'habite et je l'aime
Pourquoi repousserais je un bonheur
Qui fleurit sur la route

Dans le silence qui frissonne je vous écoute
Et mes rêves s'envolent ce matin...

Plus loin que mes doutes

-
Théa
1er octobre 2008

Rêveuse



Je m'interroge rêveuse
Sur l'ombre en bordure du fleuve
Venue me porter en corole
Des mots jolis
Comme on cueille
Le matin dans l'aube insoumise
Des étoiles encore endormies

Un mystère s'envoile dans l'infini du temps
Se pose à mes pieds
Et je ne sais
Si je dois m'arrêter de pleurer
Pour rêver un peu

La pluie tombe paresseuse
Larmes d'envies
Venues du ciel pendant la nuit
Pour nourrir mes rêves et la source
Qui dans le silence n'ose bruire

-
Théa
25 septembre 2008

Tendresses



La nuit s'est éteinte
L'aurore s'envole dans les étreintes du jour
Et je m'éveille sans amours
Pour éclairer les remparts des mes tours

Mais les mots dans ma tête tournent et se répètent
Ces mots que vous m'avez dit
Dans le flou de la vie
Ils m'emportent si loin de mes mélancolies

Peut être pourriez vous mon doux ami
Me dire une autre fois
Ce mot qui m'étonne et sans cesse résonne
Dans le vide de mon cœur
Juste un mot magique pour que ma vie sourit
Sèche mes larmes d'envie

J'ai ouvert la fenêtre
Pour voir passer les ombres
Qui dansent et me caressent dans la pénombre
Et j'ai lu dans l'aube qui blanchit
En lettres d'un bleu pléthorique
Ce mot fantastique...

Tendresses

-
Théa
8 octobre 2008

dimanche 12 octobre 2008

La Tendresse éternelle



Alors que le soleil éclabousse
Les murs de mon cœur
Comme autant de feux insouciants
J'aborde sous un clair de bonheur un pays méconnu
Où je me glisse avec une infinie réserve
Vers des joies sincères et pures
Sans ombrages et sans contraintes

De vraies pensées m'effleurent
Venues de si loin que je n'ose à peine
Les cueillir sur les arbres du chemin
L'amour n'est–il que désir
Les justes mots qui naissent sous nos doigts
Sont ils fruits défendus
Lorsque les âmes se perdent
Dans l'absence de regard
Au milieu des sentiers fleuris de la tendresse

Je puise mes espoirs dans les sources confuses
Venues se mêler à la vie tangible
Et construis d'inébranlables tours
qui me protègent de ces indicibles rêves
Plus grands que les ineffables jardins
Ornant les empires célestes
Plus puissants que le souffle du vent sur l'océan
Dans les très fortes tempêtes

Je libère mes frontières
Mes berges s'épanouissent
Sous d'imprévisibles douceurs
Et la lumière inonde mes espaces

Vies vous êtes plurielles
Celle que je vois
Avec mes yeux embués de désordres et de regrets
Celle aussi qui m'aspire
Vers des rêves impartis
Pour d'incroyables voyages
Au pays de la libre conscience...

Et de la tendresse éternelle

-
Théa
10 octobre 2008

jeudi 9 octobre 2008

L'Attente



L'attente - Terrible
La peur au ventre comme un chemin de croix

Ne plus entendre les mots
Les mots absents - Liquides

L'immensité - Glacée - Figée
Les entrailles se vrillent
Le souffle divague dans le vide incontournable
Aucun son ne sort de la gorge sèche

Ne plus sentir l'Autre
Nulle part dans l'espace où s'infiltrent
Les démons de l'angoisse
La terreur broie
Déchiquète le cœur qui saigne

Rien - Que le néant
L'incontournable réalité vous assène
Perfide obstacle
Se laisser porter seulement par le rêve
Aux tours inébranlables...

-
Théa
7 octobre 2008

samedi 4 octobre 2008

Un autre voyage



Les souvenirs
Au fond de la mémoire
Si loin de nous

Parfois au détour d‘un chemin
Le fleuve s'épanche
Et miroite au soleil
Celui là me revient
Si fou

Dans le vide de l'instant
Qui égrène dans le vent
Des braises d'amour

Les larmes sèchent
Sur les branches des arbres
Les feuillent bruissent
Dans la beauté du jour

Le temps - lui - oublie
Les amours et folies
Et moi je rêve d'un autre voyage
Où tu me feras
les yeux doux

-
Théa
Septembre 2008