Je ne suis pas convaincue
Que l’automne annonce l’hiver
Je ne sens pas le froid sur mon visage
Que tu couvres de baisers
Le soleil encore lumineux
Déploie entre les branches des arbres
Maintes supercheries
Maintes supercheries
Pour réchauffer la campagne
Que le souffle du vent émoustille
Les feuilles cabriolent amusées
Enchaînent une valse dissipée
Sur la prairie bien verte
Leurs joues sont si rouges
Que nous devinons le gout du plaisir
Sur leur peau devenue fragile
Le chat ronronne à la fenêtre
Satisfait du spectacle
Et mes yeux si fatigués s’amusent
De la douceur des nuages
De la douceur des nuages
Où je reste allongée
Des heures contre Lui
Des heures contre Lui
Nous rions si fort
Que nous n’entendons même pas
L’hiver qui tousse un peu
©
Théa Casamance
La Grange 26 novembre 2013