Des baisers suspendus
Aux longues branches dénudés
Du chêne immense et fier
Qui pavoise sous mes yeux
Des baisers
Qui dansent dans la brise légère
Frétillent dans le vent
Courtois et amusé
Badinent avec l importun
Des baisers
Qui volent papillonnent
Au milieu des feuillages colorés
De l’automne pluvieux
Se posent vagabonds et discrets
Des baisers savoureux
Gourmandises indispensables
Endormis depuis trop longtemps
Sous la mousse touffue
Et qui s’éveillent languides
Impatients et délictueux
Au seul bruissement délicieux
De ton Amour
©
Théa
La Grange le 14 novembre 2013
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