mardi 30 mars 2010

Energie bleue


 
Peinture Aksel

Folies céruléennes
Bleu jumeau 
Recouvrances des eaux 
Fantôme de brume
Vogue la voile 

 Bleu coquin 
Délires embrasés
 De vos amours déployés 
La fête commence 
Le bleu se prête 
 Envol vers l'ultime empyrée
 
Mirage 
Aux confins du doute 
 Bleu lagon
Bleu cocon 
 Explosion de douceur 
Dans un bain bleu bonheur

 Œuvre d’un peintre 
Au grand cœur


© 


 Théa Casamance
Bélesbat 1er avril 2010
Art et poésie 



vendredi 26 mars 2010

Canicule


Canicule

Champs de sable blond
Trop blond
Le soleil darde et rougit la peau

Chaleur

Gorges rêches haletantes
Ciel d'azur dissimulant les nuages
Où la source paresse et sèche

Flottement

Envie de rien de peu
Juste ce rêve trop bleu
Qui glisse sous les paupières
Quelques cristaux de sel

Pour diamanter mes yeux



Théa Casamance
Bélesbat 24 mars 2010
Tableau d'Aksel


jeudi 25 mars 2010

Cauchemar




J’ai vu passé un ogre
Qui courait derrière les enfants
Sa barbe semée
De diables vociférant

J’ai vu la tempête
Voler les rêves des grands
Piétiner leurs espoirs
Noyer les parents

Et là dans le noir
Je vois cet homme laid
Qui donne à boire la ciguë
A un mendiant dévêtu



Théa
Tempête Xynthia


Incendies


Etat d'âme

Incendies

Et la passion naquit
Feu dévorant les ténèbres

Joie de vivre
Aimer

Braises incandescentes
Jaillies de la cendre

Voile léger d'un rêve
Pour envelopper le désir

Et dans la nuit profonde
Qui fervente les bruits

L’âme vibre
Aux confins des envies



Théa
Bélesbat 25 mars 2010
Tableau de Jouvencelle


mercredi 24 mars 2010

Espace intemporel

Distorsion Espace


Echappés des ténèbres
Les bleuissements  voguent en éclats
D'aubes épargnées

La musique du silence
Fait éclore la vie
Là où languit l'infime particule

Écho d'un avenir intemporel
 Aux plus profond de l'abîme

la vie explose


Théa
Bélesbat 24 mars 2010
Tableau d'Aksel


mardi 23 mars 2010

L'hiver ne sera pas de glace





Voilà revenu le bonheur
Celui des jours de joie et d’apaisement
L’amitié douce refleurit
Sur les allées de mes jardins
Et je respire à nouveau ses parfums

La pluie ricochait si fort
Sur les murs délavés
Que je n’ai pas entendu vos pas
S’approcher doucement près de moi

L’hiver ne sera pas de glace
Les mimosas refleurissent déjà
Et votre sourire résonne encore
Du bruit que fait notre joie

Votre voyage fut si long
Malgré quelques provisions
Je venais à manquer de raison
Mon âme s’étiolait sans vous voir

J’aime que vous laissiez vos doigts
Dessiner sur ma joue ce tendre baiser
Que vous me donnez
A chaque fois que vous passez

Le feu attise mes désirs
Et je déroge le rythme des saisons
Pour que les berges fragiles du fleuve
Voient fleurir des cailloux
Jusqu’à la porte de la maison



Théa
Bélesbat janvier 2010


vendredi 19 mars 2010

Une aube crucifiée




Les yeux dilatés le regard pétrifié
ils ont supplié le ciel de les épargner

Nuit si longue

La raison agonise
Embrasse le vent devenu fou
Furieuse la mer un par un les borde
Viole leur sommeil
Étrangle leur vie
Les livre au silence infini

Les vagues dévorent engloutissent
Explosent d'appétence
L'océan s'insurge
Ingurgite hommes et troupeaux

Nuit défigurée

De refus et de mémoire
Rien ne sera plus comme avant
Sur ces terres repues de lumière
Où l’eau est revenue prendre la place
Qu'elle occupait hier

Aube crucifiée

Glauques misérables
les fantômes des maisons voguent
Inconsolables
et l'enfant s'endort à jamais
dans les bras glacés de la mer



Théa
Tempête Xynthia
28 février 2010


mercredi 17 mars 2010

Désir





Sous d’impudents désirs s’enflamme mon esprit
Je sens mon corps de bois frappé de frénésie
La folie me saisit sous mes flancs exaltés
Alors que sous les draps je me sens empressée

De grands rires enfouis multiplient mes envies
Je récite des vers qui sortent de la nuit
Un océan de mots inonde ma pensée
Défaille la raison je ne puis déroger

Progresse l’incendie s’émoussent mes entrailles
Rejetant les soieries où mes membres tressaillent
Sur mon ventre mes mains n’ont pas d’autres ouvrages
Que d’achever enfin leur impatient voyage

Sans hésiter mes doigts vont atteindre la source
Où l’onde a frissonné dans une plainte douce
Pour délivrer mon corps d’un caprice grivois
Afin que le repos reprenne tous ses droits.



Théa

Printemps tu es là




Le ciel en éclat de rire
Bleu comme une envie

Je respire

Des états d’âme compressifs
Au bord de l’implosion

J’invite

Les parfums et les couleurs
A rayonner en coeur

Je souris

A la caresse sur ma joue
Ebauche de douceurs
Laissées par le bonheur



Théa
Bélesbat 17 mars 2010



vendredi 12 mars 2010

Récitez moi des vers





Enfin mon doux amant
Des caresses diaboliques ont eu raison
De votre dithyrambique virilité
Pieds et mains liés
Votre frivole maîtresse vous a menotté
Vous êtes là dites moi
À ma portée je crois
Et votre inquiétude se voit
Tant votre regard est en émoi

Allons mon doux amant
Récitez moi des vers
Ou je me mets en colère
Des vers soyeux sulfureux
Mots voyous complètement fous
Des rivières de mots salaces
Qui s’échappent en riant de votre gorge
Excitent mon plaisir
Pendant que mes mains galopent
Le long de vos reins

Continuez vous dis-je
Même si votre souffle vous manque
Oubliez que mes doigts
Dans votre petit trou font la fête
Un deux trois
Là je ne vous entends plus mon ami
Seulement ce long râle de plaisir
Qui vous autorise à laisser vos sens
Aller dans tous les sens

Pause délicieuse
Sur votre petit ventre rond
Je m’assieds satisfaite
Après avoir mis votre virilité
Dans le petit trou de mon…c
Là vous ne tenez plus
Et des vers vous n’en dites plus
Car bientôt dans ma bouche gourmande 
Vous aurez trouvé sans hésitation
La fin de la leçon


©




Théa Casamance
Mars 2010




mercredi 10 mars 2010

Ma main pour vous





Prenez ma main je vous en prie
Déposez en son creux
Vos baisers soyeux
Ombres des jardins en été
Bruits des vagues sur les galets.

Laissez la courir sur votre peau
Vous écrire des mots en volées
Des mots évadés enflammés
Des mots moirés
Pour embraser vos désirs
Des mots voyous emmitouflés
Pour cueillir les plaisirs

Laissez la se poser sur votre cœur
Elle vous racontera le bonheur
Les jours ravis à la monotonie
Où vous passez en secret
Partager vos sourires
Oubliant sur mes doigts
Ce baiser de tendresse
De la douceur d’une caresse

Oh ma main dans votre main,
Pour que chaque jour mon amour
Je sache préserver
Le grand bonheur de vous aimer



Théa
Bélesbat Mars 2010


lundi 8 mars 2010

Une idée de l'éternité




Marcher aux confins du réel
En dessinant des contours utopiques

L’esprit vagabonde

Se heurter aux abords de l’inexplicable
Libre de regards et de convoitises

Voyager dans l’immaculée des terres vierges
Fermer les yeux sur nos pays soumis
En se laissant emporter par les images
Qui se posent en courbure de chimères

Espace et liberté

Rythmer son cœur sur l’infini des rêves
Toute voile sur le berceau de la vie
Et sentir le néant
vous proposer au sein de l’univers

Une idée de l'éternité



Théa
Bélesbat le 7 mars 2010


vendredi 5 mars 2010

L’écho de votre voix





J’espérais cet enchantement

Quand du flot des absences
Votre voix m’accoste
Dans le plus plaisant étonnement

J’ai tant de plaisir à partager vos rires
Ils débordent de votre voix
Je voudrais que vous fussiez là
À portée de main
Pour que je puisse prendre la votre
Et toucher ce bonheur
Qui m’émeut chaque fois
Que je vous aperçois

Ce soir je m’endormirai
Fondue dans votre voix
Pelotonnée contre vos rêves
Où parfois frivole je me love
Pour goûter le plaisir
Comme je m’abreuve à vos lèvres
Et partage vos sourires

J’irai chercher au fond de mes nuits
Cette caresse laissée sur mes doigts
Où je poserai ma joue
Pour mieux rêver de vous
Et fermerai les yeux à l’écho de votre voix
M’offrant le fruit séduisant
De votre charme évident

Je vous aime toujours
Dans vos absences et dans vos retours
Consciente que l' amitié sincère
Ne s’éteint jamais
Et que l’amour parfois à ses secrets
Quand dans le silence
Vous posez sur moi ce regard attendri
Qui ne se dédie.


Théa
Bélesbat 25 février 2010