mercredi 20 juillet 2016

N'ayons jamais de haine (Nice 14 juillet 2016)






Nous n’aurons pas assez de larmes
 Pour pleurer les victimes
Jamais assez de nuits d’insomnies
Nos beaux rêves ternis
Par l’effroi et la stupeur
Le chagrin et la peur

A l’heure où l’aube s’éveille
Si la colère nous étouffe
Restons silencieux la gorge serrée
Les poings fermés
Pensons à ceux qui sont partis
Soyons recueillis

Mais ne prenons pas leurs armes
N’ayons jamais de haine
Jamais de mots terribles
Pour alimenter nos regrets
Offrons-leur plutôt ce qu’ils ignorent
Et les crispe pardessus tout

Parlons-leur de paix et d’amour
Soyons les plus forts
Soyons les plus audacieux
Les plus péremptoires
Prenons nous  par la main
Et ensemble nous gagnerons

Théa Casamance
La Grange 20 juillet 2016






dimanche 17 juillet 2016

Il fait bon lire tes vers



J’ai traversé des déserts
Supplier le vent
Qu’il emporte mes prières
La  nuit n’a pas de frontières
Quand  chaque matin
L’aube nous offre la lumière

Je n’ai rien oublié
De nos partages silencieux
Le livre est resté grand ouvert
A la page des jours heureux
Aussi bons que la pluie
Quand le soleil brule les yeux

Le temps n’a pas de prise
Sur la beauté des images
Elles apparaissent à chaque fois
 Dans l’octroi d’un sourire
Que tu sais donner sans rougir

Je fais toujours l’école buissonnière
Je sais les chemins creux
Où j’entends ta chanson
Et reviendrai quand tu veux
Cueillir avec bonheur
Le sable d’or
Qui coule de tes doigts
Je reviendrai lire tes vers


Théa Casamance
La Grange 16 juillet 2016



dimanche 10 juillet 2016

Là-bas autour de l'enfant




On sourit on berce
On caresse la joue ronde
Et les doigts menus,
L’enfant s’endort
Dans les bras de sa mère,
Autour de lui des visages ravis
Venus partager et  profiter
D’un moment de tendresse.

Dans la maison du partage
Autour du feu qui craque
Des trésors qui s’espèrent
J’ai cueilli des sourires
La joie de vivre et de dire
Que l’on peut être heureux
A vivre ensemble ou à deux.

Je suis rentrée chez moi
La solitude était là
Elle m’attendait cachée
Entre les draps de mon lit
Sur les pages du cahier
Où j’aime à raconter.

Mais dans ma tête
Une chanson fait la fête
Qui sans cesse se répète
Là-bas autour de l’enfant
Qui sommeille
Il y a vous qui savez
Recevoir et partager
Vous à qui je dis merci
Voyez comme je suis ravie
Moi aussi.


©


Théa
La Grange 16 novembre 2016