Dans la nuit qui hésite
Le sommeil s’impatiente
Et l’esprit se dissipe au bord du désir
Mes mains sur son corps
Tracent des dessins
Imagine des paysages
Dont j’aime reconnaître les contours
Ne pouvant recueillir la rosée
Qui perle de son vit
Mon regard s'enflamme
caresse son corps qui s’offre sans détour
Mes doigts suivent le sentier ombragé
Glisse entre les collines rebondies
Viennent se perdre
Entre les failles inhabitées
L’arbre nu s’enfle, essore l’envie
D’aller et venir au rythme des soupirs
Et dans la lumière qui s’endort
La délivrance libère les corps
Ivres d’abandon
Théa
27 mai 2009