jeudi 31 mai 2012

Ton amoureuse




Elle est belle ton amoureuse
Quand le ciel d’été
dégrafe ses grands yeux bleus

Elle est vraiment trop belle ton amoureuse
Quand tu la regardes en silence
Et qu’elle rougit malicieusement

Lorsqu’elle se penche un peu
On devine des seins soyeux
Qui paraissent être un aveu

Et quand sa bouche enfantine
Sur la tienne vient se poser
Son visage églantine
Prends des couleurs affriolées

Elle est gourmande ton amoureuse
quand tu lui demandes gentiment
De s'amuser tendrement
Au fougueux jeu des amants

Quand elle croise ses jambes fines
Tu poses ta main sur son genou
Elle te murmure des mot si doux
Que tes doigts effleurent sa joue

Parfois tu la regardes si longtemps
Que je vois un enfant qui contemple l’océan
Et j’imagine en silence
Votre bonheur devenir grand

Théa
Bélesbat 30 mai 2012



lundi 28 mai 2012

Adieu


Adieu

Adieu je pars
Plus rien ne m'appelle
plus rien ne m'éveille à d'autres voyages
Il fait nuit noire sur les étoiles
Elles brillent si fort qu'elles me font mal

Adieu vous dis-je

Je ne me retournerai pas
juste pour voir l'horizon en feu
où lire dans un regard
ce vieux rêve comme un espoir
la mer insouciante se prélasse
dévergondée
elle s'enlace au vent mauvais
qui la délasse

Adieu mes amis

Je quitte l'océan des illusions
des nuages  des abandons
les rêves  parlent à voix basses
et le cœur  perd la raison
Allez rire vous amusez
vous avez bien raison
Ici les yeux s'embuent trop vite
et ne distinguent plus la côte
qui s'éloigne dans la nuit

Théa
Bélesbat 28 mai 2012


mardi 1 mai 2012

Un autre voyage




Repars quand tu peux
vers ces longues plages blanches
où seul  te parle le vent
qui ondoie la mer
Entre ciel et montagne
tu construiras d'autres rêves
pour  remplacer ceux que tu as égarés

Tu feras le vide de ces souvenirs
qui te donnent des cauchemars
et bien d'autres délires

Avec Lui  tu marcheras dans ces villes
où l'on construit des ports
qui sont des engrenages.
L'espérance est une église
où il faut se recueillir
pour pouvoir bien vieillir.

Je construirai un autre monde
où tu pourras venir
la vie est un fleuve qu'il faut traverser
quand le gué trop fragile,
nous montre de l'autre côté,
L'ombre d'un rêve qui se réalise.

Théa
Bélesbat 24 avril 2012


Voyage en carton





Les images seules me suffisent
La carte postale venait de si loin
Un pays dans l’absence
Un autre monde sans doute…

J’aime ce voyage inattendu
Dans le dépouillement de l'or et celui du  silence,
D’un bleu hermétique le ciel délire
Le vent divague à mes oreilles
Soulève des milliers de grains de sable.

Egarée dans ce paysage
À peine étonnée du poids de ma solitude
Fondue dans l’oubli.
Je me retourne

Il fait presque froid
Le désert transpire une certaine suffisance,
Un peu comme un mirage
Où la pluie aurait été présente.

Je me sais à ma place
Dans ce décor nu festoyant sous mes yeux
Où l'absence s'esquive aussi vite
Qu’une présence s'installe
Subtile  insidieuse.

La terre se tait étrangère au défi
Derrière la dune la lune fustige mon repli
Plus de temps désormais ni de carte
Seulement la solitude
Et ce chemin de sable où je marche
Avec le sentiment d'être accompagnée...


Théa
23 avril 2012
2ème prix de poésie libre 2013
Jeux Floraux La Roche sur Yon