dimanche 31 juillet 2011

Entre si tu veux bien



Penchée à la fenêtre
C’est le vent qui lui parle de lui
Et si les mimosas sont tous fanés
Leur parfum est dans sa tête

C’est le soleil qui éclabousse sa journée
L’arc en ciel s’est déployé
Les nuages n’ont pu lieu d’être

Le bonheur est impatient
Devant la porte grande ouverte
elle n'aura pas de question à lui poser
Avant de pouvoir lui dire d'entrer

C’est la joie qui prédomine
Impossible de déroger
Le cœur s’est mis à festoyer
Et les chansons qu’elle écoute
Lui donnent tellement envie d’aimer

Entre entre
Je ne suis qu’un coquelicot
Qui a juste besoin  d’eau
Entre entre c’est un trésor qu’on a jeté
Parce qu’on a pas su le regarder
La maison rêve de demain
Entre si tu veux bien


Si les années t’ont effrayées
Tu oublieras en la voyant de les compter
Sur son front si bien lissé
Lui donneras-tu un doux baiser

Entre Entre
C’est seulement un coquelicot
Qui a juste besoin d’eau
Sa valise était trop lourde
Elle l’a jetée dans le fossé

Théa
Bélesbat 31 juillet 2011


jeudi 28 juillet 2011

Chanson


Pensées mille fois vers toi
Entre les arbres
Entre les toits
Mes fils de soi pour toi

Le jour se lève autour de moi
Le ciel est bleu
Et je suis toi
ou moi
Une autre si tu veux

Elle se regarde dans ses yeux
Elle lit Verlaine en amoureuse
Lire le poète la rend heureuse

Pensées pour lui
Toutes à la fois elles tournent en rond
Chantent une chanson dans sa maison
Elle les écoute dans un frisson

Ces fils de soie qui se balancent
Entre les toits entre les mots
De lui à moi jouent du violon

La vie s’épelle à l’unisson
Il fait si bon dans un cocon


Théa
Bélesbat 28 juillet 2011



lundi 25 juillet 2011

Tes rivages pour rêver


Un peu de paille oublié
Dans le gris de tes cheveux
Joues-tu encore à être heureux

Peut-être t’es-tu roulé dans le foin
Avec entre tes mains ses seins

Ne dis rien
Tu es encore dans ces voyages
Où l’on se perd un peu

As-tu regardé dans le miroir de ses yeux
Aperçu le soleil entre deux nuages
Imaginé que c’était l’été
Le ciel était pourtant pluvieux

J’ai voyagé dans les blés
Respirer l’air du large
Cheminer avec le vent amoureux
 le soleil en berne jouait à cache cache

Je crois qu’à un moment
Entre les cris des goélands
Je suis aussi allée sur tes rivages
Pour  rêver un peu


Théa
Bélesbat 24 juillet 2011


vendredi 22 juillet 2011

Vide



J’erre lointaine
Sans toit sans ciel sans nuages

Je ne désire que cette image
Au loin qui se dessine
Sous des arpents d’amour

J’erre calme
sans ivresse  sans rancœur
Je compte les heures
Incertaines

J'explore les vertiges intérieurs
L’âme en épanchement  lourde de paroles
J’emmure les bavardages
Les sourires convenus
Les mots inutiles

Je pleure seule
Sans le moindre regard
Sans la moindre espérance

Et le fond tenace
Imagine des espaces blêmes
Où le silence raille
Sous des cailloux blancs
Qui m’attirent plus que demain


Théa
Bélesbat 22 juillet 2011



dimanche 17 juillet 2011

Soyons simple


Tu auras mes regards
Encore humides de plaisir
Mes aurores mes plus beaux sourires
tu auras mon souffle sur ta peau
Mon cœur pour te servir

Simple sera le jour
Serrés l'un contre l'autre
Simple sera d'aimer
Nos lèvres dévorées par nos baisers

Ne regarde pas dehors
Les étoiles se sont éteintes
La brise à l’instant s'est levée
C'est le vent doux du matin
Qui se lève pour la journée

La nuit reviendra chargée de ses parfums
Et le vent grisé de nos amours
Soulèvera les draps
Pour que tes caresses de velours
Sur mon corps fassent un détour

Simple sera chaque réveil
Comme l'aurore avant le jour
Et si tes rêves encore sommeillent
Je les bercerai des miens toujours

Je t'aimerai tu m'aimeras
Simple simple soyons
Je t'aimerai tu m'aimeras
Peut-être nous aimons nous déjà


Théa
Bélesbat 17 juillet 2011



mercredi 13 juillet 2011

Masques




Qu’avez-vous à cacher bel inconnu
Derrière ce regard absent
Votre âme aurait-t-elle accosté
Près de ces rivages où l’on ne peut s'aimer

Le visage blafard joliment fardé
Orné de paillettes et finement brodé
Vous paraissez bien triste et affecté
Une larme perle au bord de votre œil vide

Figure romanesque perdue dans la foule
Chercheriez vous l’Autre
Fantôme évanescent comme vous esseulé
Qui le temps d’une belle histoire
Vous ferait frissonner

La musique est fière les couleurs appuyées
On parle fort et la gaîté s’envie
La nuit sera longue libre et prohibée
Et le chemin malaisé au milieu du bruit

Vous ne saurez jamais
Mystérieux et parfois multiple
Le nom de celui de celle ou de ceux
Qui avant de disparaître
Dans le débordement de la fête
Auront sur vos lèvres creuses ou trop rouges
Déposé ce baiser trop vite fané


Théa
Bélesbat 13 juillet 2011