Drapé d'orangé perlé de gris
Le ciel s'habille pour sortir
Mes yeux s'embuent
Est-ce de la tristesse qui m’envahit
Ou l'émotion de la beauté du ciel
Qui ce soir me réjouit
Je choisis sans hésiter la beauté
De cette fin de journée
Et rentre près du feu de bois
Qui crépite dans ma tête et fait danser
Les ombres sur le buffet
Pelotonnée en moi-même
Je brave les idées négatives
Les poursuis jusqu'à très loin
Les chasse les oublie
Et sur le papier blanc j’écris
Quelques poèmes
Ou des nouvelles courtes
Ou encore songe paresseuse
Le nez en l’air rêveuse
Seulement interrompue par le chat
Il ronronne près de moi et observe fidèle
Toutes mes allées et venues
Vieillir n’est pas mentir
Je sais que le chemin avance
Mais je pétris encore de ma pensée
Des envies constantes
Qu’il me plait de nourrir
Tard dans la soirée tu m’appelleras
Pour me dire ces mots d’amour
Qui n’appartiennent qu’à toi
Ils me réconfortent avant que la nuit
Vienne bercer mes derniers rêves
Tes lèvres sur mon cœur
©
Théa Casamance
Ailleurs 24 novembre 2018
