lundi 21 mars 2011

Suspension


Photo blog de CLO

Il faut laisser à l’oiseau
Le temps de faire son nid
Sans bruit
Doucement
Comme on caresse une image
Sans désirer autre chose
Que le bonheur qu'elle dégage

Je vous attends
J’espère un signe je suis impatiente
Suspendue au mirage
De croire qu’un regard veille
Et qu’une main se tend

Il faut laisser à l'image
Le soin d’être vivante
Et à la main le temps de croire
Qu’une autre l’espère

Je t’attends vois-tu
Suspendue
Mais je t’en prie prend bien ton temps

L’amour se respire doucement
Comme une rose grande ouverte
Quand dans l’hiver qui grelotte
Le jour qui s’éveille
Vous faire croire au printemps

Théa

remerciements à CLO
pour son travail exceptionnel



lundi 14 mars 2011

Un coeur qui bat contre moi




L’ombre de la nuit joue a cache-cache
Avec un pale soleil de printemps

Derrière les volets silencieux et clos
La vie est maudite
Et le cœur doucement ébruite
Quelques sanglots contenus

Le jour se lève sur une vie brisée
Sans espoir et sans la force de croire
Qu’un jour viendra où la paix sera là
Assise sur le dernier brasier

La mort est–elle l’unique certitude
Pour un peu de sérénité
Ou seuls les oiseaux qui s’égosillent
Ont ils le pouvoir d’apaiser
L’âme qui se bat contre le vide

L’amour depuis longtemps a fui
Préférant sans doute le vin et les parfums
Et mon errance continuelle
Dans les tempêtes et les conflits
Finit par étouffer la vie

J’irai je le jure chercher encore le vent
J’irai courir derrière les goélands
Et la terre entière saura
Que la force qui me porte chaque jour
Vers la lumière et l’apaisement
N’a d’autres sources
Qu’un cœur qui bat contre moi


Théa
Bélesbat 8 mars 2011