dimanche 21 août 2011

Tu es..



Tu es
Le doigt de la  main
Qui caresse la joue
Ce regard incertain
Sur des larmes qui sourdent

Tu es
La corne d’abondance
D’où s’écoule la vie
La voix que j'écoute
quand le jour s'est enfui

Tu es
Le brasier de mes nuits
Dans le froid de ma vie
La lumière qui vacille
Et apaise mes envies

Tu es
L'ineffable
Au sein des habitudes
L'inestimable
au creux des solitudes

Tu es
Cet obstacle
Qui me vient à l'esprit
Quand mon âme s’imagine
De quitter la vie

Tu es
Le soleil
Dans le jour qui s’ennuie
Ces mots que j’égrène
Jusqu’à l’infini


Théa
Bélesbat 2008



J'égrène...


j'égrène

L'absolu des espaces
Juste une épure incertaine

Le bruit du vent dans les arbres
juste une confidence

Un rayon égaré sur la mer
Juste là dans l'absence

L'élan imperceptible des infinis
Juste un instant de grâce

L'âme en partance
Juste détour vers l'impossible

L’infini des paysages
Juste une halte dans un rêve

Théa
Bélesbat 21 aout 2011


Chuchotements


Un chuchotement dans la nuit
Une ombre qui s'enfuit
L’envol d’un oiseau
Dans le ciel mélodie

Une robe de vent
Aux couleurs de tempêtes
Un bouquet de joie
Le parfum d’un émoi

Une musique de là-bas
Sur une terre de chez nous
Tes caresses angora
Ce baiser sur ma joue

L’écho de tes pas
Et le miel de ta bouche
Des larmes de plaisir
Sur ma peau velours

L'éclat de l'aurore
Sur la rondeur du jour
Un peu d’aube sur la terrasse
Et je suis debout

©


Théa
Bélesbat 21 aout 2011


mercredi 17 août 2011

Le temps de te croire



Je sens mon cœur vibrer
Au jardin de tes rêves
Je sens mon âme s'émouvoir
Dans le puits de tes soupirs

Elle est belle la vie quand on te lit
Elle est belle la vie quand tu la chantes

Dans la nuit qui descend,
Un frisson m’égare
Le temps de te croire
Celui de te le dire

L’amour se plait dans nos tourments
Jusqu'à changer le cours de l’histoire
et je pleure des larmes de victoire

Je continuerai d’avancer sur tes berges
Toutes voiles au vent
Et le fleuve bouillonnera
Du flux de nos amours

Emporte moi dans tes respirations
Fais moi vibrer sur l’holocauste
Que je meure à jamais
Parée de tes diamants
Ceux que tu ignores
Sertis dans les plis de ton cœur
Et dont tu couronnes mes sourires

Fruit de mon audace
Le bonheur a ouvert ses portes
Et la vie a fleuri
Sur les flancs de la désespérance

Théa
Bélesbat 17 août 2011




Au marché de l'espoir



Pour aller au marché de l’espoir
Je m’habillerai dès le lever du jour
Avec la couleur du ciel quand je fais l’amour
Et je prendrai un moment
Pour aller voir la mer quand il fait gros temps

J’aurais les yeux grands ouverts
Pour mieux sentir la terre
Et sur ma peau l’ombre des nuages
Pour que les rêves voyagent

Au marché de l’espoir j’aurais une prière
Pour ceux qui luttent et souffrent
Je leur prendrai la main
Pour qu’ils prennent le chemin
D’un avenir serein

Je cueillerai dans les regards
Leurs désespoirs et leurs souffrances
Pour les jeter par dessus bord
je les ferai sourire avec mes facéties

Quand la mer sous la brise chantera
J’enfilerai pour toi les bottes de sept lieues
et j'irai courir derrière le vent
Cet amoureux impénitent

J’aurais des certitudes vaincrai  la solitude
De l'autre côté des monts
Je pourchasserai les démons
Et  saurai te trouver sans jamais te chercher

Théa
Bélesbat 17 aôut 2011


vendredi 12 août 2011

J'irai fleurir leur bonheur



Je n’irai plus aux bois
Les loups ont dans leurs yeux
Des bris d’étoiles
Qui scintillent quand vient le soir

Je n’irai plus aux bois
Les dames y sont trop belles
Et les loups savent bien
Où se cachent leurs dentelles

Je n’irai plus aux bois
Les rêves sont trop fragiles
Et mon panier de baisers
Sur le chemin a chaviré

Je n’irai plus aux bois
Sous le clair de lune romantique
Aux jeux délicieux des loups
Je perds à chaque fois

Je n’irai plus au bois
J'irai fleurir leur bonheur
Boirai à leurs amours
Pour que le mien demeure en paix

Je n’irai plus au bois
Les loups qui s’y promènent
Savent bien que sous ma voix
Se cachent une autre fois


Théa
Bélesbat 11 août 2011


mercredi 10 août 2011

Ton rêve sera le sien



C'est une enfant qui marche sur la mer
Aux premières lueurs de l’aube le matin en été
Papillon posé sur un rayon de lune
Une femme rêve sur la dune

C'est un funambule
Un rêve piétiné une vie fracassée
Le bonheur s’est enfui avec la marée

Au cours de ses voyages
l'océan lui a montré la liberté
Les plages désertes
Et le vent dans les blés
Ses mains ne seront plus jamais liées

Elle voudrait juste
Accoster les îles impossibles
Déranger le bonheur
Lui demander asile

Prendras tu le chemin sans savoir où il va
Marcheras tu des jours et des nuits
Avec sur le dos le poids de tes souvenirs
Ton sac sera t-il si lourd
Que tu le jetteras aux chiens
Cherches tu encore dans tes rêves cette femme
Dont on dit que le cœur est un cristal

Aimeras tu ses silences ses rires
Aimeras tu sa peau
Ses mains gourmandes
Quand elle se glissera dans ton lit
Sauras tu l’empêcher de pleurer
Quand tu déposeras sur ses lèvres
Un premier baiser
Sauras tu l’aimer malgré son corps blessé

Elle veut juste quelques caresses
Surtout de la tendresse
Poser sa tête sur une épaule

Ne dis rien surtout
Mais si tu vas au bout du chemin
Ton rêve sera le sien


Théa
Bélesbat 5 août 2011




lundi 8 août 2011

J'ai juste un peu froid




Mon cœur bat si fort
Mon âme s’inquiète de cet émoi
Moi qui ne te connais pas
Je n’entends plus que toi

Je sais si peu de choses
Quelques mots laissés sur la page
Quelques chansons en partage

J’ignore encore le son de ta voix
Elle ressemble à celle de mes rêves
Celle qui me faisait pleurer de trop la chercher

Je ne sais pas ton visage
Je ne sais la couleur de tes yeux
Mais mon cœur est heureux
Et le ciel si bleu

Mon cœur bat si fort
Tu sais je ne veux  pas être sage
Je voudrais que l'on soit déjà demain
Pour  te serrer dans mes bras

 Sur la dune nous compterons les étoiles
Nous irons  réveiller la lune
Qui dort confiante et tranquille
Tu me raconteras des histoires
Que tu inventeras rien que pour moi

Mon cœur bat si fort
J’ai juste un peu froid
De ne pas t’avoir près de moi

Théa
Bélesbat 1 août 2011