samedi 9 mai 2009

Ô poésie



Là s’en va le monde
Des paroles pour quelques idées
Mais je te vénère ô poésie
Filtre de mes rêves aux pouvoirs dérobés
Source débordante ruisselant à mes pieds
Mer qui murmure
Dans la candeur de l’été
Des mots brodés de rimes

Je te vois dans ta robe de promesses
Glissant le long du fleuve
Parée de voiles d’organdi
Brodés de fleurs et de feuilles serties
Les oiseaux t’accompagnent au bord du délit
Tes larmes sont de cristal
Quand la source tarit

Berceau de mes incertitudes
Souffle de mes obligeances
J’épouse les semailles pour respirer tes parfums
J’embrasse tes mains
Pour oublier mes chagrins
Toi tu me berces âme abandonnée
Dans d’incontournables refrains

Poésie que j’aime tes rondeurs
Ces mystères qui se cachent à l’orée du cœur
Tes ardeurs insatiables
Quand tu te couches fatiguée
Au bord de mes années

Te dirais-je à l’oreille
Ces mots de délice qui me portent aux nues
Déesse sans nom aux pouvoirs impromptus
Je soupire à genoux
Pour que les ailes du poète
Me portent dans le sommeil
Vers des pays inconnus
À la beauté diaphane
Des vertiges insoupçonnés



Théa
Bélesbat, 10 mai 2009


1 commentaire:

Lotus a dit…

Ode à la poésie!!!Magnifique Théo.J'ai relu plusieurs fois en me laissant bercer.

Lotus