mardi 12 mai 2009

La Frontière qui nous sépare



Il faut attendre encore un peu
Attendre que le silence se fatigue
De croiser nos chemins
Qu'insoutenable il s'abstienne de nous séduire

Attendre que tu traverses des déserts
Sans t'abreuver au moindre désespoir
Avec pour tout bagage
La mémoire des infinis
Et un sourire qui s'abstient
De peur de mentir

Bientôt tu seras prêt pour l'ultime voyage
Le seul indispensable à notre survie
Celui qui se décide
Dans la blancheur des matins à déborder la vie

Il reste si peu de chemins
Quelques routes inexplorées
Dont je cherche encore les allées
À refleurir mes rêves
Quelques sentiers ajourés
Qui se perdent dans les herbes folles
Où je voudrais m’endormir

Attendre enfin
Que la nuit s'éveille aux bruits du bonheur
Et que je retienne une main timide
Pour la poser sur mon cœur
Mystère attendu qui se dévoile
Dans l’absence qui se meurt

Attendre s'il le faut
Mille nuit sans sommeil
Mille jours sans apercevoir la lumière
Ce moment éclatant de certitudes
Où l'ombre dans la démesure
Engloutira définitivement
La frontière qui nous sépare


Théa


2 commentaires:

Lotus a dit…

Les frontières existent-elles vraiment? Et si notre seule volonté suffisait à les anéantir?

lotus

Théa Casamance a dit…

" l'impossible est une frontière difficile à anéantir mais après tout.....

merci Lotus