mardi 12 mai 2009

Un débordement de joie



Je vais à pas lents détruire mes agonies
Retrouver au plus profond de mes pensées
Les trésors enfouis dont j'ignore la présence

Inévitable retour de fêtes
Traversées des déserts
Hallucinations douces et brûlantes
Les jours s'enlisent désormais démunis

L'aube est si lointaine
Il est temps de se lever
Un cœur si gros bat sans plus finir
Refusant de mourir

La lumière explose au nez d' insolents
Qui devinent si bien la douceur de sa peau
Recueillent des caresses
Dans l'oubli de promesses
Et volent des regards à défleurir la mer

La reine a des larmes bleues
Qui pendent à ses oreilles
Et son regard d'azur fait baisser les yeux
Des amants impunis
Pourvoyeurs de chagrins et de rêves celés

Ô délice des jours
Toi dont la nuit se peuple de certitudes
De fièvres débordantes au puits des habitudes
Donne lui ce qu'elle attend
L'ordre des choses au nid de la maison

Et pour libérer l'horizon
L'aube qui s'efface
Dans un débordement de joie


Théa
Bélesbat, 9 mai 2009


2 commentaires:

Lotus a dit…

J'aime beaucoup tes poèmes lorsqu'ils laissent entrevoir une note d'espoir.

Bravo pour l'illustration très bien choisie.

Lotus

Théa Casamance a dit…

ils sont rares ceux où rien ne se pose sur l'horizon...

merci lotus