lundi 4 mai 2009

Où je pourrai te trouver


Le désordre s’est installé 
A fleur d’idées 
Et la pensée désespère de retrouver
le chemin qui mène au jardin de roses
 Où le printemps s’est engouffré 
Voyeur incorrigible du bonheur retrouvé 
 Les volets encore fermés 
Les rideaux tirés 
Le soleil consume les derniers chagrins 
Que la nuit a absorbés
 
 J’aime ce chemin 
Qui serpente entre les fusains
 Le jour s'habille de couleurs et de reflets 
La terre respire 
Enrubannée de promesses
La terre repose 
Et mes amis m’attendent pour rêver 

 Qu’il est beau le soleil 
Il se lève magnifique sur les incertitudes 
Se plait à chahuter les idées 
Perles d’aventures 
Qui ne savent voyager sans penser 
D'une d'une obsédante manière
Au chemin de retour
 
 Les rêves se perdent dans l’horizon 
Dans l’écoute attentive 
La mer murmure égrène sa chanson 
 J’ai ouvert grand la fenêtre 
Pour respirer à bout de vie 
Effrayer les derniers sortilèges 
Ils butinent encore le demi-jour 
Et c’est en observant les oiseaux 
 Se baigner à la fontaine
Que j’ai su vraiment
Où je pourrai te trouver 



©



 Théa Casamance
Bélesbat, 3 mai 2009








2 commentaires:

Lotus a dit…

Le printemps, les roses, les oiseaux...c'est parfumé et bucolique ce poème.J'aime cette légèreté, quand tu n'es pas triste dans tes mots Théo, c'est beau...

lotus

Théa Casamance a dit…

je me souviens comme je me sentais heureuse ce jour là..