vendredi 17 octobre 2008

Plus loin que mes doutes



Les mots qui m'abordent
Ne sont plus les mêmes
J'oscille sans retenue dans votre musique
Et plagie votre rythme

Les vers que je récite sont les vôtres
Comme je fais parfois
Avec les plus grands poètes
Vibrant avec eux comme une mandoline

Je lutte contre un tourbillon
Qui m'entraîne me dépasse
Le fleuve en crue me brasse
Je me laisse aller aux bruits de votre âme
Où je vague avec délice
Un mystère s'habille de miraculeuses couleurs
Ma solitude se peuple
Ma tristesse se replie

Oserais je enfin
Quand l'incertitude de mon chemin
M'incite à la prudence
La folie m'habite et je l'aime
Pourquoi repousserais je un bonheur
Qui fleurit sur la route

Dans le silence qui frissonne je vous écoute
Et mes rêves s'envolent ce matin...

Plus loin que mes doutes

-
Théa
1er octobre 2008

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