Ces mots si beaux
Posés comme une rose rouge encore humide
Sur des draps de velours
Ces mots si doux que me parlent à l'oreille
Je les répète chaque nuit
Dans mon sommeil alanguie
Quand s'agitent malgré moi les affres du désir
Je voudrais les emporter
Aussi loin que les nuages
Qui poussent les oiseaux dans ces pays si beaux
Je voudrais en secret les ranger bien sages
Pour qu'ils s'épanouissent en été
Sur le sable très chaud
J'aborde ces rivages où les folies se mêlent
A des gouts de voyages
De rêves insensés
D'impossibles naufrages
Les parfums qui m'effleurent
Prennent leur source le long de ces plages
Où je sais que vous rêvez...
En brassées de mots
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Théa
3 octobre 2008
3 commentaires:
Que d'histoires avons-nous écrites, chacun, chacune, de tous ces mots reçus, avalés dans la soif du désert, de ces mots gravés, envolés, rattrapés, posés à fleur de peau comme gouttes de rosée que l'on aimerait éternelles alors qu'elle s'échouent dans le matin qui se lève...
Mais demeurent leurs traces en nous...
Un très joli poème encore, Théo, qui dit tant l'emportement...
balila
je suis émue Balila que tu te sois arrêtée sur ce texte...très émue..
Là tu soulèves des souvenirs enfermés précautionneusement dans un tiroir...
De temps en temps je l'ouvre afin de faire respirer cette réalité en bordure des rêves...
l'émotion est si grande à relire ces mots là ce soir.
:-))
Emue tout autant de savoir ton émotion, Théo.
balila
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