L'aube s'étire dans la lumière
D'un jour de printemps
Le ciel bleu n'a pas encore d'oreilles
La vie s'installe doucement
Tintamarre des oiseaux allant et venant
Sur le mur du jardin
Joie indicible d'un moment unique
Le temps s'arrête
Le soleil déjà haut m'isole de l'ennui
Tout est miracle aujourd'hui
Les yeux secs, je regarde cette journée
Pure de tout acte
J'arrive vivante de si loin
Vierge de toute rancœur de toute peine
J'entends là-bas le ronronnement de la mer
Sourd présent implacable
Comme un reste de tempête immuable
La brise m'éveille doucement
À cet hymne de la terre
Le sable chaud hiberne encore
Des pas des promeneurs solitaires
Je m'enrobe de nuages
Le bonheur vient de la mer
©
Théa Casamance
Juin 2005
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