Je n’avais plus rien à dire
Que vous ne puissiez entendre
Vous désiriez continuer de cheminer
À l’orée des flaques de boue
Dans les sentiers ombrageux
Gorgés de monstres haletants
Je n’ai plus rien à dire
Qui puisse vous réconforter
Vous ne vouliez entendre
Que le bruit du vent qui souffle en septembre
Et tue le soleil de l’été
Je n’ai plus rien à dire
Le froid s’installe en dehors des saisons
L’amour a piétiné les routes ensemencées
La désespérance de chaque jour
Charme désormais nos âmes engagées
Je n’ai plus rien à dire
Sur ce chemin gorgé de mines
Quelqu’un avance pourtant en silence
Le dos courbé sous les chagrins
Et je l’emmène
Loin de ces sinistres ouvrages
Retrouver les goélands virevoltant sur la plage
Regarder sur la dune la mer déchaînée
Le soleil se baigner
Je n’avais plus rien à dire
Les destins s’entrecroisent et se décroisent
Au rythme des combats
Il faut savoir partir
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J'allais oublier de vous dire
Le ciel est si beau ce soir
Que l'on peut se parler encore et encore
À l’ombre des maisons
Avant de vivre en déraison
©
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Théa Casamance 2007
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