mardi 22 juillet 2008

Plus rien à dire


Je n’avais plus rien à dire 
Que vous ne puissiez entendre 
Vous désiriez continuer de cheminer
 À l’orée des flaques de boue 
Dans les sentiers ombrageux 
Gorgés de monstres haletants 

 Je n’ai plus rien à dire
 Qui puisse vous réconforter 
Vous ne vouliez entendre 
Que le bruit du vent qui souffle en septembre
 Et tue le soleil de l’été  

 Je n’ai plus rien à dire 
Le froid s’installe en dehors des saisons 
L’amour a piétiné les routes ensemencées 
La désespérance de chaque jour 
Charme désormais nos âmes engagées 
 
 Je n’ai plus rien à dire 
Sur ce chemin gorgé de mines 
Quelqu’un avance pourtant en silence 
Le dos courbé sous les chagrins 
Et je l’emmène 
Loin de ces sinistres ouvrages
 Retrouver les goélands virevoltant sur la plage 
Regarder sur la dune la mer déchaînée 
Le soleil se baigner 


 Je n’avais plus rien à dire 
Les destins s’entrecroisent et se décroisent 
Au rythme des combats 
Il faut savoir partir

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J'allais oublier de vous dire 
Le ciel est si beau ce soir 
Que l'on peut se parler encore et encore 
À l’ombre des maisons 
Avant de vivre en déraison 



©


 - Théa Casamance  2007




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