Là bas si près que je n’ose vous voir
Le vent qui bruit dans les peupliers
Berce votre sommeil
Et me tient éveillée
J’entends dans l’air frais du matin
Qui glace votre corps
Et vous faire remonter le drap de la solitude
Votre souffle inquiet
Qui réveille les fées
Et rythme vos amours
Cette nuit la main sur la page
Le rêve s’est un instant figé
Aux dessins d’un visage
Le ciel vous offre
Le cadeau perpétuel des mots
Qui s’épanouissent au regard de la lune
Rieuse et coquine
Et me comblent de bonheur
Lorsque je les croise
©
Théa Casamance 2006
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