mardi 22 juillet 2008

Absence


Là bas si près que je n’ose vous voir 
Le vent qui bruit dans les peupliers 
Berce votre sommeil 
Et me tient éveillée
 
 J’entends dans l’air frais du matin 
Qui glace votre corps 
Et vous faire remonter le drap de la solitude 
Votre souffle inquiet 
Qui réveille les fées 
Et rythme vos amours
 
 Cette nuit la main sur la page 
Le rêve s’est un instant figé 
Aux dessins d’un visage
 
 Le ciel vous offre 
Le cadeau perpétuel des mots 
Qui s’épanouissent au regard de la lune 
Rieuse et coquine
 Et me comblent de bonheur 
Lorsque je les croise 



©




Théa Casamance 2006




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