lundi 21 juillet 2008

Fenêtre



Partir si loin du monde
Anéantir la mémoire
Les souvenirs flottent dans l'air

Personne ne me retient
Sinon l'ombre perfide
De tendresses possibles

S'arrêter sur ces plages blondes
Où la paix vous inonde

J'existe là-bas
Derrière ces champs d'étoiles
J'habite des espaces infinis
Un refuge de glace pour logis

T'inventer cheminer vers toi
Se laisser surprendre
Derrière la transparence des corps

Ton âme m'effleure
M'emmaillote
Me confine calmement

Je m'enroule au creux d'un nuage
En panne dans un ciel sans ombrage

Bercée par la mer
Je reste là
Devant l'aube qui s'ennuie
Vision unique de l'indicible
J'écoute le néant imperceptible

J'emprisonne le silence

-
Théa
2005

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