Lorsque mes sens à mon réveil
Auront fini de m'entraver
La légèreté de l'air aura calmé mon cœur
La terre oubliée s'effacera de ma mémoire
Mon regard filera vers l'azur infini.
Alors seulement je pourrais t'aimer
Au plus profond des eaux tranquilles
Vagues infinies ultimes caresses
Nous naviguerons au large d'un océan de lumière
Sur une barque prêtée par le vent
Dormirons sur une plage de nacre
Brodée d'oiseaux rares
Leurs chants nous berceront de leur douce mansuétude
Serons nous ici ailleurs
Dans cette vie une autre
Ta main me lâchera-t-elle au milieu des flots défaits
J'attends que tu me conduises
Dans ce jardin d'immortelles
Poivrées ensalées d'océan
Nous nous raconterons
Des histoires éclaboussées d'étoiles
Qui feront s'esclaffer les sirènes
Je t'entends marcher sur la mer
©
Théa
Mai 2005
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