lundi 1 février 2010

Elle



J'entends encor ses éclats de rire
Le papillonnement d’un sourire
À l'orée d’un cheminement
Sur la grève
Lorsque que la mer s'étonne
De la voir se profiler
Sur un fond de ciel bleu
Où se reflètent ses yeux

J'imagine sa main posée sur sa joue
Son visage en transparence
Sous un rayon de soleil ébahi
Quand elle me parle d’un amour
Qu'elle aimerait voir rimer
Avec toujours

Pouvoir la regarder rire et butiner
Froisser en dansant le sable de la plage
Comme on joue dans l'orage
Les cheveux mouillés
La peur désarmée
Quand le vent se moque
Des peines et des amours passés

Je l'écouterais des heures
Juchée sur le bonheur
La joie piétinant mon cœur
Quand l'amitié se poétise autour des mots
De la beauté des images
Où se posent ses regards

J'irai voyager au milieu des lavandes
M'enivrer du parfum de ses roses
Voguant sur ses délires
Rire très fort moi aussi
Plus fort que l’envie
Quand le vent est violent
Et que la nuit tout contre moi
S'endort apaisée
Au simple plaisir de la voir passer



©


Théa
Bélesbat, 1er août 2009






2 commentaires:

Lotus a dit…

Un texte aux mots parfumés comme les fleurs...

J'aimerais aussi Théo voir rimer l'amour avec toujours...j'aimerais...

Lotus

Théa Casamance a dit…

alors il faut être aussi forte que le vent, aussi grande que les plus hautes montagnes, aussi légère que la plume de l'oiseau, aussi inventive et constante que la mer...

Théo