mardi 2 février 2010

Le Pays où nous vivons blottis




Je savais que tu viendrais
Étreindre mes désespérances
Dans l'inédit de tes paroles
Que je découvre dans l'absence

Enfin te voilà dans la blancheur de l'aube
Marchand de bonheur
Mystère de mes chemins torturés
Si près de mes envies
À suspendre tes incertitudes

Je sens dans les contreforts de la nuit
Qui s'enroulent autour de nos âmes
Ton souffle sur ma nuque
Ta main sur mon ventre
Comme le vent caresse la dune un soir d'été
Dans le brasier qui s'offre impudique
À des regards empruntés

L'heure n'est plus de sourire au manant
Oublie cette imposture
Tu es si près et si loin à la fois
À portée d'espérance
Je devine ton regard fuyant sur le puits de l'oasis
Où ruissèlent mes plus douces pensées

Ma route se délie
Les chemins s'habillent du parfum
De la lavande et de la menthe sauvage
Et je respire sans scrupule l'odeur de tes jardins
Qui ranime en silence
Mes plus lointains désirs

Le temps n'est plus où je te cherchais
Il est venu celui qui allume mes candélabres
Illumine mes lendemains
Ensoleille ma poésie
Et je l'entends dans une ultime histoire
M'accompagner dans le pays des rêves...

Où nous vivons blottis


Théa
4 décembre 2008

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