samedi 7 février 2009

Libres et fières



Voilà que s'empoignent à nouveau
Les nuits sans sommeil
Les rues sont muettes
Et la neige reste sourde
Aux rires de crécelle de la pluie
J'ai froid

Indicible chagrin des oublis
Un vide silencieux et pervers
Braille sous les fenêtres
Avec la violence pudique de la mort certaine
J'affronte les tempêtes
Les monstres goguenards
Les pierres jalonnent la route
Un mur se lève gisant l'horizon

Vieille querelle
L'immensité des infinis raconte
La nuit se querelle sans cesse avec le jour
Aux milieu des ricanements fiévreux des impasses
Les yeux dans les yeux ils s'observent
Au moindre défi s'apostrophent

Qui parviendra à séduire l'autre
La violence n'a pas d'avenir
Quand il s'agit de faire naître la lumière
La paix reviendra nécessaire affranchir les âmes
Qui nourries de forces indubitables
S'envoleront enfin - Libres et fières

-
Théa
Bélesbat, 4 février 2009

2 commentaires:

Anonyme a dit…

La paix des âmes Théo, un rêve utopique? Non, je ne pense pas.Ton texte est sombe mais j'y vois une lueur d'espoir cachée entre tes mots.Espoir qui doit toujours nous tenir en vie.

Lotus

Théa Casamance a dit…

Lotus j'y crois à cette paix des âme..peut être ne dépend-t-elle que de nous..