jeudi 5 février 2009

Le Désert de l'amour


 Sur le parvis des églises
 les âmes désespèrent
Écoutent les complaintes sincères
Des amours suppliciés
D'entendre soupirer la vôtre si fort
 Met mon âme en émoi

Je voudrais que les oiseaux
Que j'ai vu paresser sur la plage
Vous portent en escorte ces rameaux
Un nid est à faire
Dans l'incontournable folie
Des amours sacrifiés
Rien ne se refuse
lorsqu' il s'agit d'aimer

Une ultime supplique s'envole
Dans un dernier souffle
Blasphème la froideur de l'hiver
Complainte douce sans regrets
Caresse incertaine et pudique

Que les dieux vous accordent la force
Celle des moissons en bataille
De la patience féroce
Que soulève l'infini courage
D'aller jusqu'au bout de l'ouvrage

La route est  jolie
Qui conduit au partage
Reprenez donc l'escarcelle
Votre lyre vibre encore
Du soupire des cœurs
Qui attendent un retour

Demain sera le grand jour
Il faut éviter l'inutile voyage
Dans les déserts de l'amour

-
Théa
Bélesbat, 4 février 2009

4 commentaires:

Jigé a dit…

Salut T et bravo pour ce blog.
C’est tout à fait par hasard, au gré de mes explorations des blogs, que j’ai atterri ici.

C'est tellement intéressant (et si vrai): "La route est jolie qui conduit au partage". Et dans POUR QUE TU EXISTES ENFIN: "tu soupires en silence". Merci du partage.

NOTE. Mon blog parle de la connaissance de soi. Si le coeur t'en dit, tu es bienvenue.

Théa Casamance a dit…

merci de ton passage Jigé...j'irai voir ton blog promis

Anonyme a dit…

Comment ne pas être touchée par ton texte.Y-a-t-il un oasis où s'abreuver dans le désert de l'amour? A te lire, oui, il doit exister.Je veux y croire en tous cas.

lotus

Théa Casamance a dit…

tu sais bien lotus que dans mes textes il y a toujours une petite étoile où regarder...

il y a une oasis dans le désert de l'amour dieu merci