J'emprunte à la nature la paix
D'un moment de solitude
Vagues câlines
Autour de la mer attentive
Le ras de marée affectif
des enfants
Venus se lover dans le berceau
Débordant de la tendresse
Se dissipe doucement
La fenêtre grande ouverte
Mon âme se reflète incertaine
Dans la lumière timide du jour
Je respire à pleins poumons
Le souffle de la vie
Posé sur un regard absent
Rebond du vide obsessionnel
de la tourmente
Les oiseaux chantent à pleine gorge
Pour éveiller le ciel
Aux rythmes de la terre
Et les roses encore humides
Dans le jardin silencieux
Fleurent
l'espace encore endormi
Bouquet de promesses blotties
dans les contreforts du jour
©
-Théa Casamance
Août 2008
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