lundi 18 août 2008

Rivages



J'ai croisé dans un enchevêtrement de bleus
Un pays où le ciel et la mer débordent les espaces
Les nuages flottent emplumés au vent
Qui caresse les eaux

J'ai découvert une étendue bleu mirage
Où le bercement des vagues
Rallie en silence les rêves enfouis
Aux replis des mémoires
Les oiseaux sont si beaux qu'on ne les entend plus

J'ai touché enivrée
La beauté d'un monde au rythme des marées
Un feston nacré embrasse les rivages
Que des âmes égarées détissent aux abords
Un cache-cache de lumières dévore la terre
Et libère les mots

Des buveurs de lune enlacés d'amour rêvent éveillés
Loin des regards envieux avides d'aventures
J'ai aimé un peuple sans visage
Où des hommes se battent pour entrevoir la mer
Je les ai vus emportés par les flots

Assise aux bords des rives
J'oublie le temps qui passe
M'enrobe d'extase
Et me laisse cheminer au gré de l'océan

-
Théa
2006

3 commentaires:

Jess a dit…

Bonjour
c'est magnifique!
Très beau blog!
bonne continuation et à biento

Théa Casamance a dit…

bonjour jesscrystal merci de ton passage et de ta lecture à bientôt

Anonyme a dit…

quel beau blog ! et des mots et des brises iodées qui nous les posent au creux de l'oreille comme des murmures d'amour.
Merci Théo

Sid