mardi 19 janvier 2010

Le vrai chemin




Il y a en moi comme une larme
Qui coule à l’infini
Sans parvenir à sécher
Il y a comme une terre
Que je ne peux rejoindre,
Sans écorcher mes pieds.

Je comblerai les fissures de mes murs
J’irai sans attendre
Reconstruire ma ville
Pour me protéger des barbares,
J’irai sur le sentier
Qui mène aux sommets
Et je te trouverai

J’oublierai les intrigues
Pour le confort d’un regard
Je traverserai les rivières
Vaincrai les océans
Oublierai que l’amour a des frontières
Quand le temps se fait tourment,

J’aurai juste dans le cœur
Une lumière qui tremble encore
Pour que tu trouves ma main
et que prennes le bon chemin


Théa
Bélesbat 9 janvier 2010


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