dimanche 21 juin 2009

Les Îles impossibles



Emporté au-delà des rives trop dociles
J’ai pour vous, mon amour, des voyages si beaux,
Sans jamais rencontrer l’épave d’un bateau
Pour quêter le repos des impossibles îles.

J’aurais à vous aimer les incendies qu’il faut,
Les digues et la mer n’auront pas de répits,
Tant mes mains hurleront à polir votre peau
Que dans votre regard je lirai le plaisir.

Des courbes embrasées de gracieux paysages
Aux caresses posées en bordure du cœur,
Les pentes des volcans n’auront pas les chaleurs
Que dessous vos effets votre souffle présage.

Aussi loin que là-bas derrière l’horizon
Libres sous l’azurée au milieu des oiseaux
Nos chants se mêleront au bruissement des flots
Pour unir tous nos rêves à ceux des moribonds.


Lui / Théa


4 commentaires:

Lotus a dit…

Un poème à quatre mains Théo?

Très beau!Je sens entre les lignes une forme de passion retenue, une pudeur dissimulée...Un frisson court sur vos mots.

Il existe toujours quelque-part une île pour les gens qui s'aiment.

A toi et Lui, bravo!Ce fut un plaisir cette lecture.

Lotus

Théa Casamance a dit…

je lui ferai parvenir le compliment

merci Lotus

smile a dit…

les mots ont leur poids ou leur légereté .Ces derniers ont peut-etre la profondeur de leur signification pour celui qui le lit.Mais leurs forces est celle que tu leurs donnes pour arriver jusqu à nous.

mARY

Théa Casamance a dit…

Votre passage me ravit Smile...je suis allée chez vous, vous ai laissé un commentaire, mais je ne sais pas s'il vous est parvenu..
je reviendrai...