vendredi 26 juin 2009

L'Attente du petit jour




J’aurais tant pleuré à vous attendre
En refusant que vous veniez
Tant souhaité de vous entendre
Que les vagues m’auront noyée

J’aurais tant voulu pour vous
Des chemins inconnus
Parfums de soufre dans nos vies
Sentiers de rires en organdi

J’aurais tant reçu de caresses
Que le vent m’aura données
Couvrant ces mots de tendresse
Qu’en secret tu m’as confiés

J’aurais tant voulu un jour
Oubliant un instant
Que je vous veux libre vent debout
Que vous me fassiez l’amour
Dans l’attente du petit jour


Théa
Bélesbat, 25 juin 2009


1 commentaire:

Lotus a dit…

Le désir exprimé avec un telle pudeur le rend touchant.

Lotus