samedi 20 juin 2009

Jeux d'ombres et de lumières




Le bruissement de la cendre
Sous les pieds
Un souffle, celui d’une âme qui s’enfuit
De crainte de mourir
Dans les débordements des ténèbres

Solitaire il avance dans la poussière
Qui recouvre la route déserte
Pour rejoindre la cité qu’il espère
Et déposer à l’entrée ce qui lui reste
De souvenirs entêtés
Afin de vivre là-bas quelques heures de liberté
Dont il ne sait que faire, en vérité.

L’instant est éphémère
Quand il s’agit d’aimer

Car c’est bien d’amour
Dont il nourrit chaque jour sa pensée
Jusqu’à faire refleurir la terre calcinée.

Aimer jusqu’à mourir
Aimer dans la lumière

Celle qu’il voit dans ses yeux
Quand allongé près d’elle
Il verse des larmes de désir, amoureux.

Qu’importe l’ombre qui bondit
Dans un haussement de voix de dépit
Entre ses bras elle rit, illuminant sa nuit.

Il ne voit plus qu’elle
Incroyablement belle

Bientôt, il n’aura plus besoin du jour pour vivre
Il ne craindra plus les ombres sournoises
Où il se réfugiait refusant d’être heureux.

Dans un ultime déferlement de bonheur
Il a fermé les yeux.


Théa
Bélesbat, 20 juin 2009


2 commentaires:

Lotus a dit…

Elle, lui, lumière, ombre, amour...

Je vais faire très très court Théo...MAGNIFIQUE!

Lotus

Théa Casamance a dit…

Il y a des mots qui sont essentiels...
et ceux là effleurent l'absolu

Théo