mercredi 28 janvier 2009

Pour que tu existes enfin



Elle ne te voyait pas
Elle ne t'attendait pas dans le tumulte de la rivière
Qui bouillonne comme un torrent
Et pourtant tu soupires en silence
Dans la douceur de la nuit
Que tu portes en visière

Qu'attends tu pour lui dire
Ces mots qui se taisent encore
Au fond de ton âme inquiète
Dis lui que le jour arrive celui qu'elle attendait
Sans y croire

Tu reviens de si loin
Ce ces paysages qui débordent d'éternité
Lorsque l'aube tout juste éveillée
Fait rosir les joues de l'espoir
Qui ourle sa fenêtre

Donne lui l'offrande incertaine
Donne lui ce que tu sais
L'infini des espaces
Qui piétine incidemment nos âmes
Donne lui ton regard pour que sien flamboie
Donne lui ta main pour quelle te réconforte

Reconnais toi enfin dans son souffle
Dans son éclat de lumière
Débordant d'une tendresse retenue
Qu'elle dépose à tes pieds...

Pour que tu existes enfin

-
Théa
Octobre 2008

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Cela ressemble à un tableau idéaliste de "l'autre".Mon imagination est partie dans tous les sens et cela m'a plu.
De beaux mots Théo.

Lotus

Théa Casamance a dit…

Ce texte date de quelques mois mais j'y tiens beaucoup comme tu dis Lotus...un tableau idéaliste..mais en l'occurrence reflet d'une certaine réalité..

Théo