dimanche 4 janvier 2009

Brouillard



Je vague
Calfeutrant mes rivages
Sur des chemins de nuages
Édredons migrants où le silence s'étire
Ombres fantasques
Qui détruisent les frontières
Dérobent mes images

Je flotte
Dans un pays fantastique
Gorgé de brumes caressantes
Peuplé de spectres hilares
Qui virevoltent en délire
Menacent de me dévorer

Je doute
Le regard figé contre la vitre
Captive d'un étrange voyage
De parvenir jusqu'à ce voisinage
Où se cache dans l'épais brouillard
L'illusion de la maison

-
Théa
4 janvier 2009

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup cette sensation de rêve flottant qui émane de cette poésie.
merci Théo.

Lotus

Théa Casamance a dit…

Lotus,
j'aime aussi ce texte, mon imagination déborde dans ces paysages légers où les images s'inventent et les caresses sont multiples...

Théo