mercredi 11 août 2010

Un si joli cadeau




Il y a dans le silence de nos solitudes
Une tendresse qui nous regarde et nous fait un signe
Pierre plate sur le chemin du gué
Pierre de lune sur celui de la vie

Et le pas se fait soudain plus long
Il se fait aussi plus tranquille

J’aime ces yeux tristes qui fixent la terre
Ces pourquoi - ces dires de tristesse
Quand tu regardes dans le miroir
L'autre qui est en toi

J’aime quand tu me caresses
Du fond de tes lassitudes
Que tu me donnes sans trop y croire
Le sentiment de moins de solitude

Berce moi encore
De tes mots de tes regards
Et de tes incertitudes
Elles sont aussi les miennes

Demain quand tu retrouveras tes déserts
Je garderai juste en mémoire
La douceur de ta peau
Et celle qui au fond de tes yeux
m'est encore un si joli cadeau


Théa
Bélesbat 11 aout 2010





3 commentaires:

Anonyme a dit…

Un va et vient constant dans ce texte, de l'un à l'autre le regard, le geste, le partage, se passent de comment... taire...

Il y a la douceur retrouvée, la reconnaissance (à double sens...) dans une rencontre entre deux êtres, pour ce qu'elle offre de communion d'âme.

C'est amusant, je vois que tu as modifié quelques mots, et justement ce "très" transformé en "si" que je voulais te suggérer.. :-)

En revanche, le "sied" accolé à "et", je ne trouve pas cela très harmonieux, mais je ne me souviens plus de la précédente version.

Bises, Théo...

Anonyme a dit…

Je signe, quand même..

balila... :-)

Théa Casamance a dit…

Merci Balila
tu sais tes remarques sont les bienvenues et souvent elles concrétisent mes hésitations....
"Sied" aussi ne me plaisait pas

sourires à toi
Théo