mardi 17 août 2010

Les coeurs heureux


J’aurais connu 
La douceur infinie des courbes 
Qui habillent d'un collier d’amour 
Les rêves qui voyagent
 
 Ô mon amour
 L'absence est presque obscène 
Et le silence indécent 
Seuls persistent
Ces égosillements d'oiseaux perdus 
Et les feuilles de l'olivier 
Qui s'abandonnent au vide
 La pierre est là au milieu du gué 
Elle tangue incertaine 
Mon pied hésite à se poser 

 Ô mon amour 
Le doute ce matin m’entraine 
Dans ces labyrinthe ténébreux où je voyage 
Te cherchant épuisée mais confiante 
Mes larmes inondent les pages de ce cahier 
Où les lignes se bousculent 
Tristes et inutiles 
 
Il me faudrait encore ton sourire 
La tendresse de tes bras pour me chérir 
La joie de ta présence 
Pour m’étreindre si fort 
Que la terre s’entrouvre 
Libérant le ciel de cette lumière éternelle 
Indispensable et généreuse 
D’où jaillissent les cœurs heureux 


©



 Théa Casamance
Bélesbat 15 août 2010




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