samedi 21 août 2010

Le même blues




Ô mon amour
Ces jours furent si beaux
Accoudés au bonheur

Souviens toi l’eau était si bleue
Les caresses du soleil si douces
La brise complice faisait frissonner nos corps
Et nos âmes rythmaient le même blues
Sur nos cœurs nus en crescendo

Pourquoi verser tant de larmes
Nos nuits doivent rester sereines
Les étoiles continuer d'illuminer la terre
à l'ombre du devoir
Nous ne nous sommes pas trouvés
Pour nous perdre

Si nos vies ne peuvent que se souvenir
C'est pour l'éternité
Que nos chemins se sont croisés

Le bonheur désormais se lira
Au chevet de nos solitudes
Se rappelant que dans un instant de lucidité
Nos mains tendues d’épuisement
Ont accosté les Iles impossibles

Théa
Bélesbat le 20 août 2010


3 commentaires:

Lotus a dit…

Ces amours là , Théo, jamais ne sombrent au fond des océans...

Lotus

Théa Casamance a dit…

Lotus
je connais désormais le prix du bonheur..

Anonyme a dit…

C'est dans la nudité que l'on se reconnait, et que celle-ci traverse l'âme est en effet d'une beauté éternelle, et tu le dis si bien Théo.

Je retiens ces vers superbes :

"Nous ne nous sommes pas trouvés
Pour nous perdre"

et cette fin, magique, que j'adore...

"Nos mains tendues d’épuisement
Ont accosté les Iles impossibles"

Cristaline