samedi 6 décembre 2008

Ces mots que j'égrène



Tu es
Le vent
Qui court sur la plage
Le ciel de décembre
Qui se joue des nuages

Tu es
Le doigt
Qui dessine dans l'espace
L'ombre du silence

Tu es
L'espérance
D'une voix qui me fuit
La corne d'abondance
D'où s'écoule la vie

Tu es
L'indicible main
Qui génère la foudre
Un regard incertain
Sur des larmes qui sourdrent

Tu es
Le brasier
De mes nuits
La lumière qui vacille
Et calme mes envies

Tu es
L'ineffable
Au sein des habitudes
L'inestimable
Au fond des solitudes

Tu es
Cet obstacle
Qui me vient à l'esprit
Quand mon âme s'imagine
De quitter la vie

Tu es
Le soleil
Dans le jour qui s'ennuie
Ces mots que j'égrène
Jusqu'à l'infini

-
Théa
6 décembre 2008

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ça donne juste envie d'aimer...

C'est si plein de l'autre, si sécurisant..

C'est un très joli texte, Théo

balila

Théa Casamance a dit…

Balila je crois que tu as trouvé mon tiroir...

ces mots pour lui, ces mots qui me sont venus dans l'absence et le silence en pensant à lui...ces mots que je relis aujourd'hui...et lui ..si près ...si loin...

allez vite je referme le tiroir...

merci pour ce moment d'émotion.

Théo