Rien ne m’arrête
Rien ne m’effraie
Je n’ai plus peur
Plus rien ne m’interdit
Plus rien ne m’oblige
Les jours éclosent sous des soleils blancs
Et les nuits s’endorment paisiblement
Contre les sourires des amants
Plus rien ne me tourmente
Le crépuscule peut s’enduire de cendre
M'affoler me surprendre
Je ne crains plus de regarder
Cette femme dans la glace
Qui se dévisage et se contemple
Plus rien ne m’interdit
Plus rien ne m’oblige
Je vogue
Libre et défunte
Une autre femme se regarde
Dans le miroir
Et sourit de se voir
©
Théa Bélesbat, 26 novembre 2009