Au bord de l’indicible
Une lisière nue
Invente la dentelle des formes
Sculpte l’âme en transparence
Le regard glisse une seconde
Se pose là
Dans la légèreté de l'instant
Où passe l'extase
Un long souffle
Et la grâce s'installe
dure
Point de disgrâce
À rester figée
Assise sur le temps
Le silence se tapit
Bruyant et sourd
Et je me cotonne muette
Dans le fond de son œil
Théa
Bélesbat, 15 novembre 2009
Photo de "Jean"
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