mercredi 8 juillet 2009

Sur la traîne du vent




Je vous aime comme un éclat de rire
Une parole en l’air qui serait sincère
Quand se posent sur l’eau
La voile déchirée d’un bateau pour aimer

Je vous aime comme l’école buissonnière
Celle que je fais chaque jour
Où je pense trop à vous
Courant derrière le vent charmeur impénitent

L’aube a déposé dans le matin câlin
Des mots en rivière qui naviguent sur la mer
Des mots de dentelle, de fleurs et de miel
Pour habiller joliment
Le rêve qui me hante

Quand à l’horizon je vois votre maison
Je change de chemin
La porte entrouverte pourrait se refermer
Sur des amours brisés

Je vous aime comme ce pas sur le fil
Où j’avance en équilibre
Je sais que si je tombe
J’irais en enfer rejoindre Lucifer

Je vous aime comme une nuit sans lune
Comme un voyage dans la brume
Ne sachant où je vais
Cherchant dans la nuit une ombre à caresser
Une piste pour danser

Je vous aime comme la pluie glisse sur la vitre
Dessine en jouant une robe de diamants
Que j’enfile ravie avant de m’endormir
La main entrouverte sur la traîne du vent
Qui bien tendrement
Collectionne mes serments


Théa
Bélesbat, 7 juillet 2009


4 commentaires:

Lotus a dit…

C'est quand on aime sincèrement que l'on écrit les plus belles choses Théo.


Ce texte le démontre parfaitement.

Tu sais, il faut parfois se "laisser tomber" au risque de croiser Lucifer.C'est ça être vivant.
Lotus

Théa Casamance a dit…

oui Lotus vivre c'est prendre des risques et la peur n'est jamais qu'une incertitude nécessaire

Théo

Ruh-u meyyit a dit…

Salutations de la Turquie...

Théa Casamance a dit…

Bonjour Kod Ekle
merci d'avoir lu...

Théo