lundi 6 juillet 2009

L'Écueil sur la lame




L'aube d'une après midi d’été
L'ambre de la chambre veille
La respiration empreinte le pas
L'envie se dresse en un pic inévitable

Alors s'envole l'inhabitude de l'ange
Couleur de nacre

Une dernière fois
Les regards se superposent
Le temps supplie
Les paroles s’esquivent, inutiles

La vie se libère
Quitte son insoutenable cuirasse
Le rythme inaltérable des soupirs
Emprunte une danse lascive

Le corps vibre
Enfin, jusqu’à l’obstination


Théa
Bélesbat, 5 juillet 2009

2 commentaires:

Lotus a dit…

De l'érotisme suggéré, Théo.

Il en ressort comme un parfum...
Inutile de te dire que j'ai aimé.

Lotus

Théa Casamance a dit…

Théo a des talents cachés...