La nuit se gonfle étreint les rêves
Il fait très froid ce soir
Chante le feu de bois
C’était hier
En d’autre temps je crois
La vie jouait et plaisantait
Une autre époque
Aujourd’hui j’écoute et regarde
Mais n’entends que la bise
Qui se plaint se tortille et s’enfuit
Entre les maisons aux volets gris
Un seul mot me voisine
Solitude
Perverse et machiavélique
Elle m’étouffe me violente
Les jours passent je les déteste
La tendresse est trop loin
Solitude
Pas un sourire pas une main tendue
Peut être toi qui me couvre d images
Comme on fait pour une enfant trop sage
L’absence est un mal
Alors je ferme un moment les yeux
La nuit descend
Il reste quelques étoiles
Je voyage avec elles
Au loin de l’autre côté du fleuve
Des ombres vont et viennent
Je ne vois pas le gué pour traverser
Sans doute n’est ce pas l’heure
Souviens toi des jours heureux
Assise à regarder la mer
Les nuages les si beaux nuages
Et la joie des enfants
Maintenant devenus grands
Leur vie est à faire
Et tu ne les vois guère
Au plus loin de la nuit vois la lumière
Te faire un signe
Continue le chemin si tu veux bien
L’heure est tardive
Et la vie quelquefois généreuse
©
Théa Casamance
Ailleurs 20 janvier 2023
2 commentaires:
Bonjour et bravo pour ce POEME"Les Poètes expriment de grandes et sages idées qu'ils ne comprennent pas(toujours) eux-mêmes "Platon
LOL !
Ann-martine
Dans la vastitude de ton coeur, au détour d'un chemin, tu sais dénicher la magie des mots... Alors oui, la vie se montre parfois généreuse car elle te guide vers sa lumière...Elle te laisse le temps de la sublimer, à ta façon. Par ton partage tu nous ouvres un monde de rêves et d'introspections.
Merci
Francesca
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