jeudi 13 septembre 2012

Nocturne



J’écoute et n’entends que le silence
Qui rit comme un diable sous mes fenêtres
J’écoute et ne perçois
Que les chants des ombres dans la nuit

Que fais tu toi  que la vie accable
Sans que tu puisses renaître
Que fais tu pour que la lumière jaillisse
Sans que l’obscurité t’atteigne
Pourquoi ne viens tu pas
Refaire avec moi
Ce monde infâme et sans âme
Nos yeux savent l'envol de l'oiseau

J’irai marcher avec toi
Si tu veux
Le long des chemins  sans voix
Respirer ce qui nous ressemble
J’irai cueillir les mots nécessaires
Pour libérer le flot de nos doutes

Nul écho à mon désespoir
La nuit ricane et je flotte sans attache
Perdue au milieu des apparats
D’une ville sans histoires


©


Théa Casamance
Bélesbat 12 septembre 2012





2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je vous connais depuis si longtemps déjà... Notre sensibilité est sensiblement senblable... Vous faites comme un peu partie de moi. Mes amitiés tendres Théa.

Théa Casamance a dit…

Il n'y a que " vous" pour me dire des mots si doux...que vous pour me connaître ainsi..Que vous pour accrocher des étoiles dans mes yeux...Vous aussi faites un peu partie de moi..Sourire
Amitiés tendres aussi...