jeudi 6 septembre 2012

Toi la mer mon amie



J’avais fait tant de voyages
Arpenté tant de chemins escarpés
Sans trouver le paysage
Où je me reconnaitrai

J’avais fui tant de rêves
Tant de chagrins tant de désespoirs
Que je t'avais un peu délaissée
Toi la mer mon amie

 Je ne t'ai pas oubliée belle aguicheuse
Je t’ai bien reconnue observée
 Frétillant de mille éclats argentés
Paresseuse indolente sous le soleil

Tu offrais ton ventre bleu à peine laminé
À la brise joyeuse et friponne
Te roulant dans les vagues frivoles
Minuscules et nacrées

Amoureuse en conquête tu folâtrais
Telle une belle en goguette
Drapée d'or et d'argent
Subtilement parfumée au varech

J’avais navigué vers tant de ports
Repoussé tant de rêves impossibles
Tant de bonheurs inachevés
Que je me suis éveillée
Pleurant dans la lumière du jour
Nos retrouvailles et nos amours


©



Théa Casamance
Bélesbat 5 septembre 2012






2 commentaires:

Anonyme a dit…

je reconnais ton amour pour la danse des vagues et l'infini de tes rêves
moi je ne pourrais vivre sans elle, aussi ai-je particulièrement aimé ce poème
surtout maintenant
continue, écris, pleure, rêve, souris et dis le si bien

Théa Casamance a dit…

Qui est tu pour me connaitre si bien
peu de personne "savent"..
alors je tremble espérant Vous, Toi l'Autre,Elle...
Alors je me souviens du temps...
Alors dis moi si mes larmes coulent encore jusqu'au fleuve..
De toute façon tu, vous me manquez tellement.
je voudrais savoir...