samedi 18 septembre 2010

L'implacable revers du destin


Photo Corinne


Des griffes muettes
A l’étau des meurtrissures
Planifiant la souffrance
Sous des écueils intempestifs et frivoles
Le doute parfois nous accable

Pour toi je n’en aurais aucun
Je te sais languide à la vie
Blotti dans tes désespérances
Reclus dans les images nécessaires
Au seul espoir de les voir un jour déformer l’horizon

Viens rejoindre mes rêves
Tu seras le livre des connaissances

L'arbre nu de la forêt généreuse
La toile où l'âme s'échoue
Sur le bleu miné d’un océan frivole
L'aube qui blanchit fragile
Dans le jour qui trépigne d’impatience
L’auberge qui nous accueille
Si l’orage nous surprend
Errants sur des chemins sans escorte

Viens rejoindre mes rêves
Tu seras le fruit de mes pensées

L’horizon des paysages visionnaires
Le regard qui se devine
Hagard sous la pluie des chagrins
Le débordement de nos rires
La raison de nos soupirs

Viens rejoindre mes rêves
Tu seras la proue du navire
Où je voyage en refrain

L’aile du vent qui me taquine chaque matin
Quand la brise est forte et la mer en remous
La joie que je voudrais t’offrir
Enthousiaste et dissolue
Le ruissellement de la source gémissante
Sous l'imperturbable de nos envies

Viens
Tu seras l’implacable revers du destin


Théa
Bélesbat 17 septembre 2010



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour qui saura passer la digue et toucher l'horizon, qui brille si généreusement...

Un texte parfumé des sels qu'il fait si bon respirer pour s'étourdir encore un peu de ces crépuscules sur lesquels voguent doucement nos rêves...

balila

Théa Casamance a dit…

Viens rejoindre mes rêves..quand on se regarde dans le m^me miroir...on touche aussi le même horizon..