lundi 3 mai 2010

Le pot au noir

Le pot au noir (absence de vent)


Le vent s’emmêle dans mes cheveux 
Courtise les branches du pommier 
Dérange les arbres du verger 
Qui plient sans se casser 

 Le vent m’entraîne dans ses jeux fous 
Mon dieu que j’aime ce voyou 
Il me sourit et vocifère 
Me charme et fait le fier
Et me donne rendez vous 
Derrière l’église de chez nous 

 S’il me caresse autant la joue 
C’est qu’il a déchiré
Mon jupon de soie brodée 
Et j’ai rougi comme une pomme 
Quand mon corsage s’est envolé 

 Ah le vent qui me taquine 
Le vent de tous les temps 
Que j’aime cet insolent 
Qui sait se faire entendre 
Mais parfois se fait attendre 


©




 Théa Casamance
Belesbat 3 mai 2010



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